jeudi 14 décembre 2006

La très véridique histoire du colonel Ortho (83)


Je ne vous ai pas encore présenté mon compagnon de haut grade. Mon acolyte, que j'ai adopté pour la grande cause. Je traînais alors depuis des jours aux bords de la Tamise, dans ces jardins virent jadis errer des princes, quand je vis entrer mes futurs acolytes, l'Illusion et la Misère. "L'Illusion" porte beau. Il est le seul être en qui je puis avoir une quasi confiance. Il a charge de transport et de veille sur la lumière que nous transportons. "La Misère" n'est guère présentable, elle reste tranquillement à la maison.

Aux éditions "O misère de nous ! Notre vie est si vaine qu'elle n'est qu'un reflet de notre mémoire."*

*Châteaubriand

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