
Je ne contrôlais plus rien. La peur me gagnait. Le temps passait à une vitesse vertigineuse, me rapprochant pareillement de la mort. À l'opposé mes gestes se faisaient désespérément lents. Je tendis l'arc de mon mieux. Je me mis à prier que l'arc et la flèche rate la cible dont l'image était pour la première fois d'une netteté absolue.
La très véridique histoire du colonel Ortho
Aux éditions "Toute destinée, si longue et si compliquée soit-elle, compte en réalité un seul moment: celui où l'homme sait une fois pour toutes qui il est."*
* Jorge Luis Borges
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