– Dans un commencement,
l’heureux joueur tend la main
et balaie pour un tour
ce qui suffirait pour un jour.
–
Sans la dialectique quelques fois un peu "tordue" de la raison, on
pourrait dire pour commencer, mon cher Auguste que nous ne parlons pas
vraiment puisque nous ne ferions que répéter... mais tout de même, aux
yeux de tous et surtout à leurs oreilles, il me semble, sans orgueil et
en toute objectivité, que nous avons quelque peu dépassé ce stade... mai
en ce qui concerne l'écriture à propos de laquelle vous me questionniez
hier ou avant-hier, je ne puis vous répondre qu'en citant mon maître...
Le fou possède une géographie irrégulière
que ne possède pas l'homme au chapeau rond.
Avec la question du sensible
immédiatement arrive le soupçon de l'invisible.
–
Prenez l'exemple du chien bleu qui semble aujourd'hui accompagner mon
maître.Il est dans la neige qui, peu à peu, a recouvert l'entier du
paysage, le rendant presque méconnaissable. Il trace dans la neige un
ensemble de signes que nous pouvons sans conteste interpréter comme une
sorte d'histoire qui s'inscrit dans une autre histoire. Nous savons avec
certitude qu'un homme ou un animal est passé là où ce chien passe à son
tour. Nous pouvons aussi déduire que d'après la forme de ces signes, la
direction du passage allait dans telle direction. Celle du soleil par
exemple.
– Même si du fait qu'il neige on ne le voit pas?
– Il nous suffit de regarder l'ombre du chien et des petits cratères creusés dans la neige.
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