"Il suffisait que mon regard se pose sur ces pages pour que mes yeux se remplissent de larmes tellement certaines images me remplissaient d'aspiration , D'autres me laissaient indifférent. C'était là mon seul critère en matière de beaux-arts, l'émotion qu'elles suscitaient. Le sentiment d'infini. Le sentiment de beauté. Le sentiment de beauté."*
– Dites-moi, cher Platon, est-ce dû aux effets du vertige ou est-ce que réellement nous sommes en train d'être aspiré sur cet amoncellement douteux qui ressemble à une colonne ou alors est l'horizon qui descende en même temps que la nuit nous montre ce qui de jour ne peut être vu? Se peut-il que de si nombreux détails se forment et se défont en si peu de temps et comment se fait-il qu'en de si profondes gorges le ciel soit encore présent?
* Karl Ove Knausgaard
La mort d'un père
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