"Celui sur qui fond un malheur dont la cause est claire est accablé par les causeurs qui font la leçon, et qui, au travers lui viennent conjurer la cause du mal. Mais lorsque ce malheur a une cause inconnue, voire absente, les causeurs viennent quand même conjurer l'inconnu, l'absence de cause: ils pointent du doigt ce malheureux qui les angoisse comme si le malheur était contagieux ou une pure transmission." *
– Quel est cet après? Après quoi?
– Après "tout"... "Tout" une globalité inconnue dans laquelle chacun y met ce qu'il veut, ce qu'il peut, ce qu'il sait et même ce qu'il ne sait pas... Surtout ce qu'il ne sait pas!
– C'est ainsi que le "tout" devient, du fait de la répétition une "banalité" que l'on prononce sans y réfléchir.
– Dites-moi...
– Oui...
– Sommes-nous des causeurs..?
* Jouissances du dire, Daniel Sibony, p.98, Grasset
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