Autrefois, en de mêmes lieux, sous le chapiteau, le procès de Marcel se préparait. Timoléon, le Grand Juge, en réglait les éclairages. Il y passait un temps infini, celui que vous, moi et les autres, nous passons à lire dans les images que lui revendique de construire de ses propres mains.
– Rien de tel qu’un éclairage bien fait pour faire deux de l’un, disait-il sans même réfléchir.
– Comme c'est étrange, ce nom me dit quelque chose...
– Les hommes traversent la vie en rêvant d’une réalité qu’ils inventent au fur et à mesure de ce qui les arrange jusqu’à ce qu’ils aient oublié qu’ils rêvent.
– Alors, en est-il qui se réveille...
– Cela arrive parfois, me disait-il.
– Que font-ils alors?
– Certains s’émerveillent...
– N’est-ce pas là le début d’un nouveau rêve
– Pour une partie d'entre eux, oui, ce pourrait l’être, mais ce ne l’est pas toujours. Il arrive que l’émerveillement puisse les faire accéder au cœur des choses
– Au cœur des choses ? Comment cela?
– On ne connaît jamais le chemin. Subitement on y est... C’est ce que m’a dit mon maître
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