– Il y a peu vous me disiez, je vous cite: C’est à la fin que tout commence…
– Et alors?
– Alors, je me demande s’il ne faudrait point dire: ce n’est qu’à la fin que tout commence…
– Quelle serait la différence?
– Cette formulation indique plus explicitement le fait que pour que quelque chose commence, il faut qu’une autre finisse…
– C’est parfaitement ce que me disait notre maître.
– Mais alors… qu’en est-il du commencement ultime..? … si j’ose dire…je veux dire: quand “tout” commence…
– C’est assez simple, épistémologiquement: “Tout” ne peut avoir de commencement…
– Pourquoi cela?
– Parce que rien n’existe en dehors de tout. “Tout" n’a donc pas d’avant ni d’après et, par conséquent, pas de commencement… ou alors, peut-être faudrait-il dire… que le… ou les commencements font partie du tout…
– C’est sans fin…
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