– Je dois vous faire part d’une pensée que j’ai eu mais dont je soupçonne qu’elle est de lui. Voilà, je vous l’expose: il se pourrait que notre maître puisse être présent avec nous…
– Dans l’image?
– C’est cela.
– Vous aviez laissé une sorte de suspension…
– Mais il nous rencontre du dehors et ce dehors… je le crains…
– Vous craignez ce dehors?
– Oui… non… ce n’est pas le dehors que je crains mais le fait qu’il nous soit inaccessible!
– Et donc, si je vous ai bien suivi et que votre pensée n’est pas la vôtre mais celle de notre maître, le mouvement inverse pourrait être possible…
– Je crains que vous n’ayez raison…
– Vous craignez que j’aie raison?
– Non , vous m’avez mal entendu, je crains que vous n’ayez raison! Ce qui est l’inverse d’avoir raison.
– Alors, selon vous, j’aurais tort…
– Laissons cela et reprenons.
– Où en étions-nous?
– Nous en étions à réfléchir à la possibilité que notre maître puisse être avec nous dans l’image et l’énonciation inverse qui prendrait en compte la possibilité que nous pourrions le rejoindre dans le sien…
– Vous me donnez le vertige…
– Parce que c’est vertigineux!
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