Auguste croit que le passage de la porte basse l'a fait mourir. Il se voit maintenant comme renaissant. C'est pourquoi il aime à se retrouver dans les hauteurs du chapiteau. Pour lui c'est une sorte de paradis dans lequel il se sent léger... et prêt à tout. Cette insouciance lui donne une sorte de pouvoir... du moins en est-il persuadé... C'est de là qu'il entreprend une série de voyages...
– Regardez bien ! Voyez-vous ce verre d'eau… tout là-bas… presque à nos pieds?
– Bien des années plus tard, Auguste a repris un théâtre.
Une
sorte de théâtre ambulant... qui semblait l'attendre.
Du moins c'est ce
qu'il a écrit dans ses cahiers.
– Ce
théâtre itinérant présentait de nombreuses similitudes avec le cirque
qu'Auguste et nous-même avions connu. Il pouvait être monté de façons
fort différentes. De ce fait, m'a-t-il raconté, il s'adaptait
parfaitement à l'espace qui était à disposition. Certes une grande
partie des poteaux restaient visibles, mais la lumière ambiante était
étudiée de manière à ce que le défaut devienne une qualité.
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