“Et je vis un Ange puissant proclamant à pleine voix:
« Qui est digne d'ouvrir le livre et d'en briser les sceaux?»”
L'Apocalypse
Quand, d'une histoire à l'autre, certains événements se répètent, il se crée une distance qui loin de les rapprocher, les éloignent dans le temps et dans les faits. Pourtant longtemps après, dans le souvenirs portés par les mots, ils renaissent à contre-temps presque indifférenciés, s'étirent oublient et tressaillent... pendant qu'ils s'étirent, se rejoignent pour un temps, tout cela en un silence abolissant la distance.
Errant parmi les roches, bien caché, c'est alors que le vis. Je pris le petit renard tremblant entre mes bras. Il avait froid. Il
faut dire que sur les planètes où nous étions relégués, condamnés
solitaires, suite à une intrigue que je vous dévoilerais une autre fois,
nous n'avions aucun abri. Je le réchauffais du mieux que je pus. Il
semblait aussi affamé que moi. Il me regardait avec beaucoup
d'intensité... Quant il fut suffisamment chaud, je le soulevais
délicatement par la queue. Prenant bien soin de ne pas le regarder dans
les yeux, je me préparais à savourer mon premier repas depuis fort
longtemps. C'est alors que j'entendis la clameur et que je sentis les
premiers projectiles qui fusaient sur la scène de notre petit théâtre...
Ce jour-là, il y avait foule. Quarante personnes au moins, ce qui
constituait une sorte de record pour notre misérable entreprise. Le
public, comme un seul homme, n'avait rien compris à l'histoire. Ce
n'était pourtant qu'une pantomime, un mélodrame comique, une réalité
d'artifice à laquelle chacun s'était mis à croire...
... Au loin, l'étoile file. Nous n'eûmes pas le temps de réunir nos affaires. Instantanément mon frère, flairant le danger, avait desserré le frein à main. Nous étions installés sur une colline, la pente fut, pour un temps, notre alliée...
... Au loin, l'étoile file. Nous n'eûmes pas le temps de réunir nos affaires. Instantanément mon frère, flairant le danger, avait desserré le frein à main. Nous étions installés sur une colline, la pente fut, pour un temps, notre alliée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont les bienvenus