mercredi 28 février 2007

Intermezzo


Pièce n°7 :"Poissons"
Onze pièces d'un non-pianiste
Gabor Kristof 2006

La vie des saints (17)

mardi 27 février 2007

lundi 26 février 2007

dimanche 25 février 2007

La vie des saints (14)

La vie des saints (13)

Hautes destinées (73)


- Imagine-toi que nous soyons de vraies marionnettes, dont nous tirerions nous-mêmes les fils. Des fils innombrables et complexes qui, au lieu de tomber du ciel, nous viendraient de l'intérieurs. Nous serions alors des êtres moins vulnérables. Nous pourrions alors nous projeter à travers le voile de la réalité en de magnifiques espaces dans lesquels, comme des enfants, nous serions nos propres héros.

La vie des saints (12)

samedi 24 février 2007

La vie des saints (11)

La vie des saints (10)

Hautes destinées (72)


...et leur permet de se construire un monde dont ils ont la possibilité d'en être les auteurs en même temps qu'ils en seraient les acteurs.

La vie des saints (9)

vendredi 23 février 2007

Hautes destinées (71)


La plupart du temps ils ne voient rien de ce qui se passe autour d'eux. C'est ce qui les protège...

La vie des saints (8)

jeudi 22 février 2007

Hautes destinées (70)


Comment pourraient-ils s'imaginer être un jour, très loin de là, à regarder ce qu'eux-mêmes ont peine à voir ce qu'ils croient avoir sous les yeux.

La vie des saints (7)

mercredi 21 février 2007

Hautes destinées (69)


Ils ont déjà bien assez à faire avec ce qu'ils ont sous les yeux.

La vie des saints (6)

mardi 20 février 2007

Hautes destinées (68)


Naturellement, ces deux enfants ne me disaient rien.
- C'est normal, ils parlent entre eux. Jamais ils n'imaginent qu'ils pourront un jour, se voir comme nous les voyons aujourd'hui...

La vie des saints (5)

lundi 19 février 2007

La vie des saints (4)

La vie des saints (3)

La vie des saints (2)

Hautes destinées (67)


Je ne comprenais rien à ce type. Il me sortait des images que j'avais peine à reconnaître. Je ne me sentais pas bien. J'avais l'impression que quelqu'un entrait dans ma vie sans que je ne puisse rien y faire ni rien comprendre.
je perdais patience et j'insistais :
- Qui es-tu, bordel de merde ?
- Ah ! C'est bien, me répondit-il. Tu commences à apparaître... tel que tu es vraiment...
En même temps il me tendit l'image de deux enfants.

dimanche 18 février 2007

La vie des saints (1)

Hautes destinées (66)


- D'où viennent ces images ?
- Je n'en sais rien. J'en ai plein les poches. À moi, elles ne parlent pas... d'ailleurs je ne les regardent jamais. De temps à autre j'en ramasse une que je mets dans une poche. Ainsi elles s'entassent dans l'ordre où je les trouve. Si quelqu'un me le demande, je les montre, dans l'ordre inverse où je les ai récoltées. Je ne les regarde jamais. À l'exception d'une seule.
- Mais, qui est-tu ?
Il mit la main à l'intérieur de son manteau et me sortit ce portrait.

Hautes destinées (65)


Certaines ravivaient en moi la flamme du souvenir...
Sur l'une d'entr'elles, je reconnaissais nettement mon petit âne Dédé. Mais sur la suivante, l'âne qui pourtant lui ressemblait, ne me disait rien...

Hautes destinées (64)


Il tenait entre ses mains une grande quantité d'images.

Hautes destinées (63)


- C'est moi !
-... comment peux-tu être ici et là-bas ?

samedi 17 février 2007

Hautes destinées (62)


Quel est cet être cher, dont les souvenirs s'évaporent déjà, en plein midi, au rythme tourmenté des volutes de l'encensoir et dont le corps et l'image disparaissent sous la terre ?

Hautes destinées (62)


- Incoyable... Je suis incapable de me reconnaître... Comment ces images d'autrefois, se déplaçant en ce présent, semblent-t'elles m'interroger autant que je le fais moi-même ?

vendredi 16 février 2007

jeudi 15 février 2007

Hautes destinées (58)


Précisons, puisqu'il est demandé, que ces deux petits vieux un peu agités, et néanmoins frères, que nous voyons là se disputer n'ont pas toujours été vieux... Comment imaginer l'aura de cette sorte d'aventurier et le modèle d'humanité qu'ils ont su inspirer quelques décennies plus tôt, alors même que l'un d'eux faisait une découverte extraordinaire.

Hautes destinées (57)


- Tu te fous de ma gueule ?..
- Non, pas du tout. Mais le deuxième coup du Baudet est toujours suffisant pour la situation s’éclaire. Jamais oncques ne vit de troisième coup. Inutile de dire que cette créature semait la terreur chez tous ceux qui convoitaient l’herbe toujours verte de leur pré carré où ils tournent en rond. Il faut sans cesse, préciser, encore et encore…

mercredi 14 février 2007

Hautes destinées (56)


- Ce que je ne dirais pas à ces enfants, je vais vous le dire à vous, en qui j’ai confiance, puisque vous venez de faire un long et difficile chemin. Le troisième coup de l’âne ne tue ni ne blesse : il guide...

mardi 13 février 2007

Hautes destinées (55)


L'animal recommencera plusieures fois l'entier du processus jusqu'à ce qu'il juge l'effet suffisant.
Face à ce danger, la meilleure attitude à avoir consiste à se libérer la tête et à ne pas bouger. Il est très rare qu'on y parvienne.


"On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est."
Jean Jaurès

dimanche 11 février 2007

Hautes destinées (54)


Après cet avertissement, l’animal recommence les mêmes mouvements mais avec une puissance deux fois supérieure. Cette fois, la queue ne fait pas qu’exploser, elle fouette la cible et généralement creuse un profond sillon sanglant qui peut selon la nature de la victime, être mortel. C'est rarement le cas, heureusement. Ce deuxième coup est accompagné d'un cri très puissant qui finit par recouvrir l'explosion et renforce la création de cette énergie si particulière. Ce cri peut être décomposé en trois temps bien distincts.
En un premier temps :
L'animal semble sourire. Il vous parait sympathique.
En un deuxième temps :
Il semble rire, ce qui vous déconcerte et vous fait baisser la garde. Le rire inspirant se prolonge, devenant inquiétant. Le son monte en même temps que les aigus et vos tremblements. Votre corps est bientôt tétanisé. Un onde nauséabonde monte des profondeurs.
Et enfin, en un troisième temps :
Alors que vous ne pensez presque plus, mais qu'au fond de vous même vous espérez encore vous en sortir, l'animal, gonflé d'air, se relâche et se vide totalement en un grognement tout aussi puissant.

Hautes destinées (53)

L'énergie ainsi créée, aussi minime soit-elle, ne sera pas sans influence...

Hautes destinées (52)


Notons au passage, que cet organe sublime, trace à ce furtif moment un point d’interrogation. Le panache, alors au faîte de sa puissance, claque, semble exploser. C’est un simple avertissement.

samedi 10 février 2007

vendredi 9 février 2007

Hautes destinées (51)


...qui va se transmettre, en prenant de la vitesse au bout du panache et puis, brusquement le mouvement s’inverse, se retirant en sens contraire, en direction de ce qui est en bas. Ce qui a pour conséquence : l’augmentation vertigineuse de cette vitesse.

jeudi 8 février 2007

Hautes destinées (50)


Il est conçu de façon à ce que les vertèbres diminuent progressivement en harmonie avec les lois de la géométrie jusqu’à finir en panache fourni. D’un mouvement puissant, l’animal déclenche une véritable vague d’énergie, montant vers le ciel...

Hautes destinées (49)


Ce qui nous conduit au danger de troisième type qui est souvent, aussi, de l'ordre du sacré. De fait il constitue le danger ultime: celui d’être fouetté. Ce danger ne devrait entrer dans aucun ordre connu et out au plus pourrait-on le qualifier de « désordre », mais la folie des hommes est ce qu'elle est… La gravité de ce danger est constitué par le fait qu'il ne s'agit pas seulement d'attaques et de blessures potentielles, mais d'une sorte d'éducation, voir d'initiation. Le but poursuivi est le changement, le passage d'un monde à un autre, en vue d'établir un nouvel ordre.
Imaginez vous le ridicule d’un tel ordre ?
L’âne possède une queue particulière. Au repos, bien dans l’alignement de l’axe de symétrie, cet appendice est de solide constitution : imposante et bien vertébrée...

mercredi 7 février 2007

Hautes destinées (48)


Le deuxième danger est de se faire mordre. Pour cela, l'animal sait attendre le moment propice. Le moment où l'homme, hébété, perdu dans la contemplation quasi mystique des images de son enfance, perd toute contenance et se met à sourire béatement, oubliant toute réalité. L'animal, exédé par ce qu'il considère comme un manque de respect visera la gorge. Cela peut être dangereux ou, pour le moins, avoir comme conséquence fâcheuse d’être contaminé par un virus ou autre ânerie dont l’animal serait porteur. Or l’animal, même à l’état sauvage, est un sacré porteur !

mardi 6 février 2007

Hautes destinées (47)


C’est dans l’ordre normal des choses! À chacun d'en tirer les leçons qui s'imposent. Le deuxième danger sera plus grand...

Hautes destinées (46)


... pour celui qui a oublié d'oublier et qui continue, malgré le poids des années, à voir "tout comme autrefois", consiste à se faire littéralement botter les fesses. Ce qui marque à jamais l'imprudent du sceau de l’infamie, et subséquemment ce qui le projette ailleurs. Dans un autre monde, pas toujours meilleur.