vendredi 30 mars 2007

La très véridique histoire du colonel Ortho (305)


Socrate et Sybille, malgré les talents de cette dernière, sont bien loin de s'imaginer ce qui se trame. Tout près de là une petite troupe se prépare.

jeudi 29 mars 2007

Divine Providence (29)


Je m'y perds. Que je m'y perde n'a pas grande importance. Que l'ordre apparent ne soit pas satisfaisant, nous sommes d'accord, moi le premier. Mais ne me dites pas que vous ne faites rien pour que tout soit ainsi, tel que vous le voyez.
..."parce que je les entends quand même, vos questions; je les lis sur vos lèvres fermées, sur la tête que vous faites, même quand vous n'êtes pas là, mais dans ces autres pièces, ou qui sait où, quand vous vous demandez toutes ces choses à mon sujet. je les entends dans mes oreilles, criées, hurlées, répétées, des questions des questions des questions; tout le monde veut tout savoir, faire sortir de la tête d'un pauvre diable tout ce qui est à lui, les pensées, les images, les souvenirs, les faits. Il y a des tas de choses dans la tête, des sourires, des mers, des villes, des ouragans qui siffflent; le vent pénètre en hurlant entre les haubans, il entre dans les circonvolutions du cerveau et ne réussit pas à en sortir, il tourbillonne vertigineusement d'un hémisphère à l'autre"...

mardi 27 mars 2007

Divine Providence (28)


"Oui, il y a des tas de choses dans la tête d'un homme. Enfin, il y avait, parce qu'ils te les enlèvent, ils te vident; ces plaques noires, striées de filaments blancs comme des étoiles filantes dans le ciel nocturne, qui portent mon nom, c'est l'image de l'espace vide et sombre qu'il y a dans ta tête quand pendant toute ta vie ils t'ont tout enlevé. Cette obscurité laiteuse, ces grumeaux qui flottent dans l'infini, c'est moi - et si c'est ça le portrait d'un homme, est-ce qu'on peut raconter son histoire, elle a une histoire, une vie, cette bouillie ? Mais alors Maria, blanche marguerite dans la clairière obscure, ses yeux obliques, tendres, ironiques... ces étoiles obscures, qui luisent dans la nuit..."*
Je suis las, là, aujourd'hui, dans cette clairière qui ne laisse passer ces quelques images qu'en échange de quelques anonymes et lointains regards.

* Claudio Magris, À l'aveugle
Édition : L' Arpenteur

lundi 26 mars 2007

Divine Providence (27)


Je jouais à cache-cache avec ma mémoire, ou plutôt l'inverse, elle jouait avec moi. Un jeu seulement ? Comme tous les jeux, celui-ci n'était qu'un enlacement invisible avec la mort. Dès que je fus conscient de cela la vie repris ses droits. Une minuscule colonne de fumée s'élevait qui recouvrit bientôt les images.

dimanche 25 mars 2007

Divine Providence (26)


Nec tecum nec sine te.
Ni avec toi, ni sans toi. Tant que je sais qu'elle n'est pas là, elle est là.

samedi 24 mars 2007

Divine Providence (25)


"Confions-nous donc à l’esprit éternel qui ne détruit et n’anéantit que parce qu’il est la source insondable et éternellement créatrice de toute vue. La volonté de destruction est en même temps une volonté créatrice"...*
Je ne savais que penser. Mes pensées fabriquaient des images qui les engloutissaient goulûment. La forêt repoussait sans cesse les limites du monde. À peine un arbre était abattu que dix s'élevaient vers une lumière de moins en moins visible.

*Bakounine

Divine Providence (24)


Je me retrouvais plongé dans mes pensées. Comme un héros de polar, dont la trame lui échappe, par définition.
"Mais pouvait-il définir une pensée de cette sorte de brouillard confus fait de mots dépourvus de sens et d'images indéfinissables qui parfois lui traversaient la coucourde? Il lui semblait que sa tête était adevenue comme quand tu regardes la télévision et que l'écran est traversé d'une traînée sableuse, en zigzag, une espèce de fastidieuse, nébuleuse interférence qui t'empêche de voir avec clarté ce que tu es en train de mater et en même temps te suggère une vision pâlie d'une autre émission contemporaine et tu te retrouves obligé de besogner sur les commandes et les boutons pour comprendre la cause du dérangement et le faire disparaître. Et tout à coup, notre héros ne sut plus où il s'atrouvait, il ne reconnut plus le paysage habituel de la route"...*

*"La patience de l'araignée"
Andrea Camilleri, Fleuve Noir

vendredi 23 mars 2007

Divine Providence (23)


Pourtant je m'en accommodais fort bien et tout eut été pour le mieux s'il n'y avait ces brusques montées de vagues rougeâtres qui envahissaient et troublaient l'image, m'empêchant d'en saisir le sens.

Divine Providence (22)


Il m'arrivait de penser que je pouvais réellement toucher ce qui m'apparaissait sans pour cela que je sois le moins du monde impliqué. J'appartenais à mon monde et l'autre nous visitait sans danger. Une petite part de moi-même se demandait s'il pouvait y avoir un lien entre ces différentes images ? Je me posais la question, alors même que je ne connaissais même plus la raison d'être de ma présence ici. Je m'empressais d'oublier et je passais à l'image suivante. À ce moment-là l'idée d'être malade ne me traversait pas l'esprit. C'était l'esprit même de la maladie.

jeudi 22 mars 2007

Divine Providence (21)


J'eus bientôt l'impression d'être, à mon tour l'objet de regards insistants... Je reconnaissais ce regard... de géant...
Il ne me restait plus qu'un espoir, celui qu'il ne puisse me voir que la même manière que moi.

mercredi 21 mars 2007

Divine Providence (20)


Quand, plus tard je parlerais de ces visions avec des connaissances, ils me diront avec surprise, qu'ils reconnaissaient très nettement des scènes réalistes à tel point que le doute n'était pas permis : je revoyais, peut-être légèrement déformés par mon imagination, des événements bien réels qui s'étaient vraiment passés et que d'autres avaient déjà relatés.
J'étais surpris, car moi, je ne voyais que des nuages caressés et chassés par le vent.

mardi 20 mars 2007

Divine Providence (19)


J'avais concevoir que ces images n'étaient que le fruit du mariage de ma mémoire et de mon imagination, je n'arrivais pas à y mettre un sens. J'étais comme un musicien devant un piano mécanique dont les rengaines convenues défilent sans d'autres moteur que la main qui tourne la manivelle.

lundi 19 mars 2007

Divine Providence (18)


En y réfléchissant longuement, ce n'était point la signification de ces images, finalement assez banales, qui me posait problème, mais le pourquoi de leurs apparitions et l'ordre incongru dans lequel elles semblaient prendre plaisir à me perdre.

dimanche 18 mars 2007

Divine Providence (17)


Pendant que j'assemblais mes cailloux, me revenaient en mémoire certaines images dont je n'arrivais pas à reconnaître le sens. Des sortes de rêves éveillés dont la raison d'être et la signification m'échappait.

samedi 17 mars 2007

Divine Providence (16)


J'étais obsédé par une image. L'image des pyramides que je vis lorsque je me remettais lentement de cet état bizarre qui suivit mon saut dans le vide et dont je parle dans mon rapport du sixième jour.. Persuadé de leur présence, je m'imaginais qu'elles avaient dû s'effondrer et je tentais assez vainement de les reconstituer. Je recherchais tous les cailloux qui ressemblaient à des pierres taillées et je les rassemblais. Ce qui me pris un temps considérable.

Divine Providence (15)


Il m'arrivait souvent de ressentir quelque troubles visuels de telle nature que je me croyais transporté dans une autre réalité, qui bien que moins colorée, était bien plus complexe que celle qui est habituellement mienne.

Divine Providence (14)


Rapport du jour qui fait suite au sixième
Lorsqu'enfin l'image fut revenue. Lorsque je vis enfin le monde tel que je le voyais avant, ce fut pour constater avec stupeur qu'il avait changé. Je ne savais plus où j'étais.

jeudi 15 mars 2007

Divine Providence (13)

Toujours dans l'impossibilité nous faire une quelconque image de la situation "sur place", nous en sommes réduit à la formulation d'hypothèses, en essayant de ne pas céder à ces impressionnants mouvements sanguins qui, telle une vague monstrueuse, tente de nous submerger.

Première hypothèse
Le secret de la puissance extraordinaire de cet être infinitésimal que nous nous refusons à considérer comme étant du domaine de la métaphysique, réside certainement dans son pouvoir de multiplication, qui doit être immense, au point qu'un flocon imperceptible de mucus colérique serait susceptible de produire en vingt-quatre heures sur du linge humide ou sur de la terre mouillée, des surfaces de culture grosses comme un écu de cinq francs, de vrais gazons composés de milliards de ces petits "végétaux". Tous unis vers le même but : rester invisible et rendre aveugle. L'invisibilité de l'ennemi rendant aveugle serait à l'origine de crises colériques produisant de graves poussées sanguines, elles-mêmes entraînant la surchauffe progressive des extrémités...

Divine Providence (12)

Un problème technique invisible et désespérant nous empêche momentanément de vous faire part des images qu'essaie vainement de vous envoyer notre correspondant. Ainsi une réalité peut en cacher une autre...

La rosacrée semble être une maladie contagieuse ; il semble aussi qu'elle soit intimément liée à l'homme et chemine avec les voies de communication humaines. Son porteur, son germe, sa semence, peut être un bacille, un élément végétal, mal connu actuellement, supposé infiniment petit, plus petit qu'un de ces cinq millions de germes que renfermerait un millimètre cube de notre sang et que la moindre de nos pensées. Il n'est cependant pas du tout certain que notre sang en soit le porteur. Il se peut aussi que notre cerveau le véhicule de façon inconsciente et immatérielle, ce qui expliquerait la peine que nous avons à le démasquer.

mercredi 14 mars 2007

Divine Providence (11)


Un problème technique de "blogger" nous a empêché pendant quelques jours de vous faire visionner les images que nous envoie notre correspondant. Ainsi une réalité peut se révéler identique à une autre tout en restant invisible... Au moment où elle apparaît elle nous montre un décalage. Le décalage dans lequel nous sommes et non le décalage où elle serait. Ainsi nous pouvons imaginer ce que représente la perte d'une partie du présent. Nous avons quelques difficultés à comprendre ce que cette perte signifie.

Aussi bien que puissent apparaître les malades, les médecin se doivent de remplir leur devoir dans ce combat. Si l'issue est prévue par la statistique, elle est plus favorable pour les malades traités dans les hopitaux que pour les malades soignés dans les maisons particulières. Tout doit être mis en oeuvre, même si ce tout nous est méconnu.
Rapport du sixième jour qui pourrait ne correspondre à aucune réalité connue
- Bien que n'ayant plus d'accès à aucun moyen de communication, à peine réveillé de mon saut dans le vide, je continue à noter tout ce qui pourra être analysé plus tard. Je suis sans mémoire de ce qui s'est passé du moment où je me suis jeté dans le vide au moment où je vous parle. L'objet que je tiens dans ma main m'est totalement inconnu. Il en est de même de l'endroit où je me trouve. Je me sens curieusement frais et dispos. Je crois bien que mon bain, que je suppose avoir pris, au vu de ce qui le précédait et de l'état de mes habits, m'a fait beaucoup de bien. Je ne ressens plus ces horribles brûlures et ma peau est redevenue ce qu'elle était.

mardi 13 mars 2007

Divine Providence (10)


Le refroidissement de la surface externe du corps entraîne inexorablement la faiblesse, puis l'insensibilité progressive. Arrivés à cette période, une partie des malades reviennent à la vie, une autre fraction succombe à l'oubli, et une dernière tombe dans un état particulièrement fiévreux et exalté, fort dangereux, et qui peut se prolonger longtemps. Chacun sait qu'au commencement d'une épidémie tous les remèdes dits éprouvés sont inactifs. En particulier lors de l'apparition d'une sorte de maladie nouvelle. À la fin de cette épidémie les moyens et les médications les plus variés opèrent quelques miracles. Cela signifie que la maladie, une fois déclarée, suit sa marche fatale, et enlève, d'une manière ou d'une autre, en dépit de toute intervention médicale, si rationnelle qu'elle soit, plus de la moitié des personnes frappées.
Rapport du cinquième jour
- Progressivement, ma peau se mit à brûler. Ce n'était pas seulement une sensation que je ressentais de l'intérieur mais mes propres yeux ne me laissaient pas le choix de l'interprétation. Je brûlais. Dès lors je n'avais qu'une solution, je me jetais à l'eau, espérant par ce geste mettre fin à ces brûlures insupportables. J'avais conscience de l'ambiguïté de mon geste. Je ne sais si je cherchais à mettre fin à mes douleurs ou à ma vie. Naturellement, il m'est plus facile aujourd'hui d'essayer de mettre de l'ordre dans l'enchevêtrement de mes pensées et de mes actions.

lundi 12 mars 2007

Divine Providence (9)


Un monde rouge et brûlant où flottent des nuages rosés à l'odeur prenante : âcre et sucrée. À ce stade pourtant, le malade a froid. Souffrant d'évacuations abondantes et de toutes sortes, qui prennent bientot un caractère suspect, deviennent blanches comme de l'eau de riz et inodores. Il perd la notion du temps et se laisse porter par son imagination. La conséquence de cette perte de sucs est la soif ardente et une perte sévère de poids, qui associé à la disparition du pouls, la faiblesse de la voix et les crampes douloureuses dans le système musculaire, en particulier dans les mollets, le font se laisser porter par la moindre brise. Il s'envole littéralement.
Rapport du quatrième jour :
- J'avais basculé dans le vide. Cependant contrairement à ce que j'imaginais, je ne tombais pas à pic. Je flottais. De longs fils nuageux m'entraînaient dans leurs sillages odorants. J'avais l'impression de retomber en enfance. La véritable odeur de ces nuages était une odeur de barbe-à-papa.
Je sentais vaguement, malgré mon indolence, un regard qui pesait sur moi.

Divine Providence (8)


Rien ne peut être moins utile qu'une dissertation médicale sur la maladie qui s'approche de nos frontières .
L'homme inquiet peut la voit surgir de partout. L'homme insouciant de nulle part. Partout ou elle apparait réellement, elle se présente sous des traits si indiscutables que chacun la peut reconnaitre sans hésitation. Le malade souffre de troubles de l'équilibre. Sa température monte très rapidement et provoque une coloration de la peau du visage et des extrémités d'un rouge intense. Le malade est alors persuadé que le monde entier est à son image.

Divine Providence (7)


Rapport du troisième jour :
- Au petit jour, alors que je montais une fois encore au sommet du rocher, le ciel, soudainement se mit à rougir. Je ne sais ce qui en fut la cause, mais je sentis aussitôt mes yeux et ma tête s'échauffer. Je sentis que je perdais pied...

dimanche 11 mars 2007

Divine Providence (6)


Chaque jour, du mieux qu'il le peut, Ulysse se remémore le but de sa mission.
-Notre Confrérie est chargée de prescrire les mesures de désinfection conformes à l'état actuel de l'expérience et de la science, elle le fait de la façon la plus précise. Elle possède en outre dans la personne du référendaire sanitaire un organe propre à surveiller et à encourager les mesures morales, mais il n'est pas tout puissant, l'autorité exécutive ne lui est pas conférée d'une manière qui puisse suffire. De là, l'intervention de notre commissariat d'Éthique appliquée, qui a jugé utile de charger un de ses membres, moi-même, de l'élaboration d'un résumé succinct des mesures propres à prévenir l'introduction de cette épidémie en nos contrées. Pour cela et pour d'autres raisons tenues secrètes, je suis actuellement e train d'observer les régions les plus sauvages et les moins connues de notre monde.
Mais sans que notre envoyé s'en doute, au même instant, pour des raisons similaires aux siennes, une autre confrérie le surveille avec attention.

samedi 10 mars 2007

Divine Providence (5)


Indépendamment des observations et des conclusions que pourrait tirer Ulysse, notre envoyé chargé de mission sur le terrain :
10 mars 007
- À noter la présence de nuages allongés ne correspondant pas, de par leurs couleurs et surtout leur odeur, âcre et sucrée, au canon déjà observés en cette matière. Malgré le calme apparent et la désertification bien réelle de cette région, je ressens une accélération du flux du temps et une présence qui pourrait bien être à l'origine de ce que je ressens. Je sais bien que ce que je viens d'écrire contient une sorte de simplicité qui confine avec la bêtise et je crains fort que le pressentiment suivant représente une suite suite logique et concrète à ce que nous pressentions.
Conclusion légèrement restreinte: ressentir n'est pas une conclusion.

Indépendamment, donc, nous possédons contre les invasion de cette sorte un plan de mobilisation soigneusement étudié, dont la non observation serait un délit de haute trahison. Les principes généraux nous ont été dictés par la loi dites de Troyes, sur les épidémies. De leur côté, les autorités concernées ont établi, avec une intelligence digne d'éloges, les détails d'exécution à chaque endroit déterminé.

vendredi 9 mars 2007

La Divine Providence (4)


Immédiatement, nous avons envoyé notre meilleur spécialiste sur place, avec mission d'observer avec une exactitude sans limites, le fonctionnement, le comportement et les effets de ces "âniomes" sur la personne humaine. Nous vous tiendrons informés, jour après jour de l'état de sa mission.
9 mars 007
- Long voyage cette nuit. Peu dormi. Aujourd'hui, juste après mon réveil, les âniomes se sont dispersés. Juste eu le temps d'escalader un rocher et de les voir disparaître à l'aube.
Conclusion : ne pas faire de conclusions hâtives.

La Divine Providence (3)


"Notre pays est encore, jusqu'ici, pour un certain temps, épargnée du fléau qui sévit alentours. Il menace de se répandre avec la rapidité que permettent les moyens de transport actuels. Il peut faire son apparition chez nous, et nous devons grâces à la Providence si nous restons épargnés. Pas moins ne devons-nous nous croiser les bras, et nous flatter de posséder l'immunité contre cette calamité. De vastes et lugubres taches rouges appelées "âniomes stellaires"* sont récemment apparues dans notre ciel."

* qu'il ne faut pas confondre avec les "angiomes stellaires"

jeudi 8 mars 2007

La Divine Providence (2)


C’est une sotte présomption d’aller dédaignant et condamnant pour faux ce qui ne nous semble pas vraisemblable.
Michel de Montaigne

mercredi 7 mars 2007

La Divine Providence


“Ce n'est point soudainement
que les épidémies frappent les hommes,
elles n'éclatent avec intensité
qu'après s'être lentement préparées.”

HIPPOCRATE

mardi 6 mars 2007

La trépidante vie de M. Joyeux


Il ne fallut guère plus d'une minute à M. Joyeux pour être convaincu des qualités de sa nouvelle compagne. Elle arrivait de sa lointaine Espagne. À peine eût-il posé ses mains sur elle qu'elle se mit à chanter. Il n'eut plus qu'à suivre ses mouvements pour retrouver des images qu'il croyait perdues...

lundi 5 mars 2007

dimanche 4 mars 2007

samedi 3 mars 2007

vendredi 2 mars 2007

jeudi 1 mars 2007