lundi 30 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(84)


«Ah ! on verra les forêts verdir au sein des mers, et l'algue marine croître sur les montagnes, avant que mon amour ne soit changé !»

D'après Ovide, , Métamorphoses"

dimanche 29 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(83)


«Je ne te demande ni d'affaiblir mon amour, ni de guérir ma blessure : il ne s'agit point d'éteindre mes feux, il faut qu'elle les partage..»

Ovide, , Métamorphoses



«Ma carrière s'ouvre par une route escarpée qu'ont peine à franchir mes coursiers rafraîchis par le repos de la nuit. Le milieu de ma course est dans les plus hautes régions du ciel; et alors, quelque accoutumé que je sois à voir au-dessous de moi la terre et l'immensité des mers, l'effroi fait palpiter mon coeur et glace mon courage.»

Ovide, , Métamorphoses

samedi 28 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(82)



«Tes destins sont d'un mortel, et tes voeux sont d'un dieu.»

Ovide, , Métamorphoses, Livre I"


- Avez-vous songé, ne serait-ce qu'une seule fois, à la façon dont vous marchez avec moi? Comment se fait-il que vous n'ayez jamais pris contact avec ce fleuve qui s'étend jusqu'à l'horizon?

vendredi 27 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(81)


«...tu crois requérir un bienfait, et c'est ta perte que tu demandes. Jeune insensé ! pourquoi me presser dans tes bras ? N'en doute point, tu seras satisfait : je l'ai juré par le fleuve des enfers : mais, encore une fois, forme des voeux moins indiscrets.»

Ovide, , Métamorphoses, Livre I"

M. Joyeux ne répond pas. Il ne sait et ne veut savoir où il se trouve.
- Vous savez, Hécate, je suis bien là où je suis et ce genre de question m'embrouille l'esprit.

mercredi 25 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(80)


- Hécate, vous allez me manquez.
- Je n'ai pas l'intention de m'en aller.
- Je le sais. C'est moi qui vais partir.
- Pourquoi désirez-vous partir?
- Ce n'est point un désir.
- Où allez-vous?
- Je ne vous le dirai pas. Je ne vous en veux pas particulièrement, mais de notre liaison je ne saurai parler tout en gardant le sourire. Je me suis mis en tête de réagir et de ne point faciliter votre rapprochement avec Anarchasis.
- Je ne voudrais pas vous importuner mais savez-vous où nous sommes?
- Je n'en ai aucune idée.

mardi 24 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(79)


- En avez-vous le pouvoir ?
- Il se peut que, dans une certaine mesure, ce soit le cas.
- Je n'en crois rien.
- ce n'est pas une histoire de croyance.
- De quoi s'agit-il alors?
- Il s'agit d'un choix.
- Et de quel choix s'agit-il?
- D'un choix tout simple.
- Lequel?
- Le plus simple qui soit.
- Parlez, je vous prie.
- Je vous l'ai dit, il ne peut s'agir de prière...
- Vous allez me mettre hors de moi...
- C'est déjà le cas.
- En quoi cela a-t'il à voir avec ma demande?
- Tout.
- Expliquez-moi.
- Ce n'est pas possible.
- Pourquoi cela n'est-il pas possible?
- À cause des question incessantes et innombrables que vous posez.
- Que devrais-je faire alors?
- Vous devriez vous taire.

lundi 23 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(78)


- Nous sommes tous magiciens, peu ou prou.
- Justement, Hécate, si nous reprenions tout à zéro...
- Je vous en prie, M. Joyeux, arrêtez de vous conduire comme un enfant.
- Ne serait-ce pas là un lieu des plus commun qui fait obstacle au voyage et s'il s'agit vraiment de cela, pourquoi n'utilisez-vous pas ce moyen pour retrouver Anarchasis?
- Pas plus que le étoiles ne dissimulent vos pensées M. Joyeux, la lune n'est changeante en elle-même, et si vous considérez qu'il existe de vrais et de faux voyages, vous vous trompez.
- Madame, je ne comprends rien à ce que vous me dites et ma tête en est toute retournée.
- Ce ne peut être que pur bénéfice...
- Maléfice, devriez-vous dire.
Cette dernière remarque est à peine susurrée. Elle n'était pas faites pour être entendue, mais Hécate a l'oreille subtile.

dimanche 22 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(77)


- Comment vous appelez vous? Madame au visage si changeant.
- Il m'arrive d'être appelée Hécate Monsieur Joyeux, mais il en est des noms comme des humeurs, ils peuvent être joueurs et changeants comme les apparences.
- Je suis moins surpris depuis que je vous sais Dame de la Lune, mais une chose m'inquiète encore: Hécate n'est pas double comme je vous vois, mais triple. Qui est donc est la troisième, dois-je la craindre comme les deux premières.
- Ainsi vous espérez encore, M. Joyeux. Je m'en réjouis.
- Vous ne devriez pas. Je sais trop bien que je suis perdu, je ne sais dans quel carrefour vous tentez de me guider et je sais surtout que je ne peux revenir en arrière.
- Aimeriez-vous pouvoir le faire?
- Je sais que c'est impossible.
- Vous n'avez pas répondu à ma question.
- Peu importe du moment que c'est impossible.
- Je n'en suis pas si sûr...
- Seriez-vous magicienne?

samedi 21 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(76)


Ce ne fut point le fait d'entendre dire qu'Anarchasis soit capable d'entendre ce qui ne peut être entendu qui le fit se figer sur place, mais une brève vision qui d'un seul coup s'était approprié l'espace de sa pensée. Elle était encore là, mais ce n'était plus celle que l'instant d'avant il aimait plus que lui-même, c'était la mort qui lui souriait.

vendredi 20 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(75)


M. Joyeux n'en croit pas ses oreilles. La dame ses rêves ne pense pas à lui mais à Anarchasis. Il se sent trahi. S'il a été séduit, c'est pour qu'il la mène à son amant.
- Vous vous êtes servie de moi, Madame. Mais cela est inutile je renonce à ma mission. Quelle qu'en soit le prix, désormais, je ne suis plus à sa recherche.
- C'est inutile M. Joyeux, car désormais, après ce que qui s'est passé entre nous, c'est lui qui vous recherche.
- Je ne comprends pas, Madame. Vous disiez que nous n'avions fait qu'échanger un baiser. Rien de plus selon vous et quand à moi, même si je me refuse de croire à la trivialité de certaines de mes émotions je ne puis faire confiance à mes sens et je refuse de croire qu'en cela il y ait quelque petitesse ou mesquinerie.
- Cela est bien suffisant M. Joyeux.
- Suffisant pour quoi, Madame?
- Pour qu'il sache.
- Pour qu'il sache quoi et surtout comment ?
- Pour qu'il sache ce qui s'est passé...
- Et comment ?
- Il entend tout. Il serait capable d'entendre deux gouttes d'eau dans le lit d'un torrent.
- Vous vous moquez de moi.
- Pas du tout. Qu'est-ce qui vous fait penser cela?

jeudi 19 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(74)


«Nous cherchons en général les agréments de l'étude; aussi, les oeuvres qui passent pour traiter de choses infiniment ardues demeurent dans l'obscurité et dans l'oubli.»

Pline, , Histoire naturelle, Livre I"

- Avez-vous retrouvé trace d'Anarchasis?
- Madame! Pourquoi cette question?
Le monde de M. Joyeux s'écroule en un instant.
- Vous vous êtes jouée de moi. Mais ne comptez pas que je le retrouve pour vous. J'ai tout compris. Anarchasis est votre amant et vous aimeriez que je le retrouve pour qu'à votre tour vous le retrouviez. Vous me décevez, Madame, et j'en suis bien triste.

mercredi 18 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(73)


- Vous êtes là Madame. C'était donc encore plus vrai que nature!
Un tout petit rien peut être infini.
- Êtes-vous croyant M. Joyeux ?
- Il m'arrive tellement souvent de le dire sans y penser vraiment, presque par mégarde et au sujet de choses si diverses, que je crois bien qu'il me soit impossible de dire le contraire ou de le nier.
- Vous perdez-vous souvent et aussi complètement dans les détails ?
- J'aimerai dire que c'est surtout lorsque je suis avec vous, Madame, mais je me dois de vous dire ma vérité. Vous avez raison Madame et moi j'ai passion sans raison. De plus je dois à la vérité de dire que dans le mouvement continu de nos habitudes, ce que nous considérons comme des détails ne le sont que par manque d'intérêt ou de connaissance. En un mot, pour vous plaire, c'est le résultat concret de notre ignorance.
- Qu'est que l'ignorance M. Joyeux?
- Il me semble juste de dire que je ne le sais pas.
- Comment alors, si cela est vrai, avez-vous pu argumenter que les les détails dont nous parlions et qui vous plaisent tant qu'il vous est familier de vous y perdre comme vous venez de le faire ?
- Il est surprenant et amusant de constater à quel point votre bouche vient de prononcer ce que précisément je venais de penser.
- Écartez votre main M. Joyeux... Entendez-vous au loin cette douce musique ?
- Madame, si l'on veut croire que qui voudra pénétrer dans la pensée que vous me proposez, c'est de recommencer deux fois de la contempler, la première avec beaucoup de patience, ce qui fut fait hier de midi jusqu'à minuit, une patience telle que l'on finit par croire que le commencement suppose la fin et que la fin suppose le commencement...
- Vous vous perdez à nouveau et, si je puis vous le dire, ce n'est pas vraiment nouveau, ni complètement votre.


«L'esprit, de par sa nature est libre et non serf.
Cela seul réussit, qu'il fait de lui-même et de bon gré.»

Schopenauer, , Le monde comme volonté et comme représentation

mardi 17 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(72)


« Le rivage, et l'onde, et le marais sont rougis de sang,
et retentissent de douloureureux mugissements.»

Ovide, , Métamorphoses


M. Joyeux, lui , n'entend que son propre ravissement.
- Une part de ce que j'ai été s'en est allée à jamais et ce que je tiens entre mes mains est une part de ce qui lui a été ravi. C'était donc vrai !
Un petit rien suffit parfois à construire une réalité.

lundi 16 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(71)


«Combien il est de choses qu'on juge impossibles, jusqu'au jour où elles se trouvent faites.»

Pline, ,Histoire naturelle, VII"

Aussi vrai que M. Joyeux confond souvent midi et minuit, il est véritable qu'il ne ne fait aucune différence entre ce qu'il vit "dans son corps" et ce qu'il vit "dans son esprit".
- Que cela plaise ou non, je n'ai aucune raison de faire cette distinction tant elle me parait être une absurdité.
Naturellement, je ne dis cela qu'en privé car je ne voudrais pas que mes employeurs me croient coupable de leur dérober des heures qui leur sont dues. Je ne suis point malhonnête pour autant. Au contraire, je leur consacre mes nuits tout autant que mes jours. Je dévore dans le sommeil ce que mes sens ne peuvent goûter; et ma récompense, qui me satisfait, c'est de vivre un plus grand nombre d'heures en m'amusant. Et en effet, vivre c'est autant dormir que veiller.

dimanche 15 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(70)


- Taisez-vous, ce n'est pas ce qui se passe en votre âme qui m'importe M. Joyeux...
- Heureusement Madame, car je ne saurai vous le dire en cet instant où je perds la tête. Je me sens bien incapable de trouver le ton juste étant sous l’impression d’un saisissement aussi intense, et parce que le hasard de notre rencontre vient de faire se perdre ce que j'avais mis tant de tant à réunir patiemment.

samedi 14 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(69)


- Hélas, hélas Madame, comment pourrais-je vous dire ce qui se passe en mon âme ?
Je ne suis point poète hélas pour vous dire ce qui m'enflamme. Mes vers se tournent et se retournent en moi-même, là où la mort perfectionne l'œuvre du vivant en soulevant, au cœur des choses, d'insaisissables et invisibles montagnes projetant leurs ombres dansantes dans le brûlant désert où s'évanouissent mes fumantes larmes. Je suis lourd Madame... Mais que faites-vous?

vendredi 13 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(68)


M. Joyeux n'est pas un homme du passé. Le fait d'être "en" recherche et non de rechercher, comme il aime à préciser, ne l'empêche nullement de profiter de la vie.
Monsieur Joyeux sourit discrètement mais voluptueusement:
- Ce n'est pas parce qu'Anarchasis a disparu que le monde s'arrêtera de tourner sur lui-même et ce n'est pas parce que danser nous donne le tournis que nous devenons le centre de ce monde...

jeudi 12 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(67)


- Plus grand j'ouvre mes yeux et plus grande est la profondeur où s'engouffre ce que j'aimerai pénétrer...

mercredi 11 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(66)


- J'aime la ponctuation. Regardez ce petit caillou. Je peux le prendre dans ma main et je peux le lancer. Si petit qu'il soit, quand il rencontrera la paisible et silencieuse surface de cette eau limpide, il tracera et fera luire un si grand nombre de lignes concentriques qui se croiseront et se décroiseront sur l'entier de cette surface infiniment plus grande que lui et de telle façon que cette limpidité aura disparu dans le murmure des vagues légères. Certes, cela ne durera qu'un temps, mais il est remarquable de penser qu'un si petit point puisse agir de si grande façon.
À ce point de l'histoire, vous vous tromperiez lourdement si vous pensez que M. Joyeux n'est qu'un doux rêveur. Sa mission, si discrète, légère et inutile qu'elle puisse paraître est d'une toute autre nature que ce qu'elle donne à voir.

mardi 10 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(65)


M. Joyeux ne s'en vante pas, mais il a une obsession. Pour lui, il manque un point important à nos récits.
- Il y a le point final auquel tout le monde arrive un jour ou l'autre, Mais quand est-il du "point" de commencement?
Son silence est trompeur, il monologue activement.

lundi 9 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(64)


M. Joyeux est une bonne âme qui aime la philosophie par-dessus tout. C'est un homme discret, mais qui a trop grandi. Pour tout dire c'est une sorte de géant qui passe difficilement inaperçu. Il a cette sorte de grâce molle et dansante que l'on prête quelquefois aux "gros". Son âme simple s'accommode fort bien de tous les sobriquets dont on l'affuble d'autant plus volontiers qu'il en rit et que son rire, bien que discret est fort communicatif. Immanquablement, cela crée des liens. Cela tombe bien, M. Joyeux aime créer des liens.

dimanche 8 mars 2009

samedi 7 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(62)


«L'ombre disparue en l'obscurité, la Nuit resta avec une douteuse perception de pendule qui va s'éteindre et expirer en lui.»

Mallarmé, Igitur

Anarchasis ne connaît plus son terrain de jeu. Il savait que le fond des choses était changeant. Il aimait à jouer avec cela, mais ne peut plus se rendre comptes de son insouciance.
- Aujourd'hui, la montagne émerge du bac à sable et le rideau, enfin, s'est levé.
Comment, après une telle chute, peut-il penser encore? La chance ou le hasard a voulu que dans sa chute sa nuque ne se rompit point entièrement. Seule l'épaule ne réagit plus. Au gré des courants, sa tête ne pense plus, mais le mène vers la lumière qu'il avait quitté. Son corps flotte du dernier souffle qui lentement s'échappe.
- Regardez, je me déplace comme la montagne fuyante sur laquelle j'ai chu.

vendredi 6 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(61)

«Bref, dans un acte où le hasard est en jeu, c'est toujours le hasard qui accomplit sa propre Idée en s'affirmant ou se niant.»

Mallarmé, Igitur

Anarchasis connaît son terrain de jeu. Il sait que le fond des choses est changeant. Il aime à jouer avec cela, mais il ne veut pas se rendre comptes de son insouciance.
- Un jour, une montagne émergera du bac à sable! Disait-il en souriant. Et ce jour-là, le rideau, enfin, se lèvera.

jeudi 5 mars 2009

Quand les souffles de ses ancêtres veulent souffler la bougie, il dit: «Pas encore !»

Mallarmé, , Igitur

mercredi 4 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(60)


Anarchasis s'est élancé confiant. D'invisibles courants ont modifiés l'espace qu'il connaissait. Un énorme roc s'est établi exactement là ou il a l'habitude de plonger.Le regard humain sonde les cieux les plus éloignés, l'infiniment grand et l'infiniment petit, mais il oublie ce qui se trouve devant lui. Ses pensées s'arrêtent d'un seul coup, le monde semblent reculer et s'évanouir dans les lointains d'un passé dans lequel vivent encore ceux qui ne sont que l'effet d'un mirage auquel succombe nécessairement celui qui est transporté par un courant irrésistible qui l'éloigne toujours plus des lieux communs.

mardi 3 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(59)


« Cette haute montagne, demandai-je, qu’elle est-elle donc ? Et qu’est-ce que ce grand rocher ? »

lundi 2 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(58)


...au moment même où le ciel se déchire, juste à côté d'Anarchasis, dans le même mouvement que celui-ci, sans qu'il ne le remarque, tout occupé qu'il est à découvrir l'image inconnue, un oiseau, telle un flèche traverse le miroir.

dimanche 1 mars 2009

" Le monde des brumes et du brouhaha"(57)


Au dernier moment, Anarchasis entend des voix. Il est normal que, voyant monter des profondeurs un être qui lui ressemble en tous points, il lui attribue ces paroles. Mais un autre fait va le troubler plus profondément. Il tente de s'immobiliser, de résister héroïquement à la contingence, de vivre plus intensément ce qu'il vient de saisir dans ces circonstances fortuites et qui prêtent à sourire, il se l'avoue sans fausse honte. Il s'en faut de peu que la douce vallée ne frémisse d'un éclat de rire un peu dément. Or...