mercredi 29 décembre 2010

mardi 28 décembre 2010

lundi 27 décembre 2010







dimanche 26 décembre 2010





samedi 25 décembre 2010




dimanche 19 décembre 2010


« Écouter l’âne qui brait n’est pas toujours un signe de sagesse. »

Shaghi Kawain.

mercredi 15 décembre 2010


Sitôt que la moindre des interrogations est formulée, le symbolisme se met en marche. L’objet de notre étude ne peut être touché du doigt, il est le doigt. Aussi limitée ou, au contraire, aussi démesurée que soit la pensée le labyrinthe fonctionne sans qu'il soit nécessaire d'y entrer car nous y sommes.

Évidence

- Nous pourrions le demander à votre maître.
- C'est ainsi que je l'ai fait.
- Mais je ne vois personne.
- Il peut arriver que ce qui est le plus évident ne puisse se voir...

lundi 13 décembre 2010

En chemin

"Et je vis le moment qu’ il alloit croire que la tête m’avoit tourné, lorsqu’un grand éclat de rire que je fis le rassura. Il se mit à rire lui- même en me demandant l’ explication de ce que je venois de lui dire."

Voyages fabuleux du prince Fan-Férédin
Guillaume-Hyacinthe Bougeant

...dans lequel les susdits valeureux agents se remettront de leurs intenses émotions, fraterniseront avec la population femelle, la seule qui sache se montrer accueillante et compréhensive, dans le but de pourvoir au renouvellement de la population déclinantes en raison même des conséquences de leur action. Ces mêmes actions délirantes, il faut le rappeler ne sont pas de leur ressort et souvenons nous qu'ils doivent ignorer absolument pour qu'une véritable justice soit rendue. Ils sont le bras et non la tête. Ils se réuniront, autour de la plainte, ceux qui sont venu des horizons lointains de la justice, et autour des montagnes, ceux qui sont venus de l'autre côté de cette même justice. Nos valeureux agents ne tarderont pas à se vêtir d'un bandeau de rigueur qui couvrira le front et descendra nettement jusque sur l'arête du nez. Cela les protégera de l'ardeur du soleil et de la tentation morbide de l'infini. Sans tarder, l'esprit en alerte et l'œil rivé sur les cailloux du chemin, ils se mettront en marche et ils tireront en veillant à ne pas blesser un de leurs camarade. Pour cela un nom de code leur sera donné qu'ils répéteront en secret à haute et intelligible voix de telle manière que les susdits camarades puissent les identifier à l'oreille.

samedi 11 décembre 2010

Labyrinthe

Une forme a la particularité de nous accompagner dès notre naissance et jusqu’à notre mort. Elle a aussi cette autre particularité de "fonctionner" en permanence sans qu’il soit nécessaire d’en être conscient. Nous sommes et nous sommes dans notre labyrinthe, nous y habitons. Il nous protège mais nous acceptons, la plupart du temps, de le laisser fonctionner à sa guise. Ce qui est extraordinaire, quand le labyrinthe est considéré sous cet angle-là, c'est que automatiquement il se révèle dans sa plus grande complexité. Je veux dire par là qu'il est impossible de le considérer dans son entier, comme un ensemble, et pourtant c’est la seule chose que nous puissions connaître vraiment puisque cet ensemble est soi.

vendredi 10 décembre 2010

- Nous pourrions le demander à votre maître.
- C'est ainsi que je l'ai fait.
- Mais je ne vois personne.
- Il arrive que ce qui est le plus évident ne puisse se voir.

jeudi 9 décembre 2010

Question

- C'est là parole de philosophe. Il faudra que vous posiez la question à mon maître.
- Comment se nomme-t-il?
- Il est le maître de la situation.
- S'il est votre maître, vous seriez alors la situation...
- ...
- Je comprends mieux et ainsi je vous comprends mieux. J'irai même jusqu'à dire que je fais un peu partie de vous-même...
- il vous en a fallu du temps, mais vous êtes sur le bon chemin...
- Que voulez-vous dire?
- C'est à vous de le savoir.

mercredi 8 décembre 2010

Le maître de la situation

Et puis un jour arrivera le maître... le maître de la situation. Je le sais et je l'espère. Ce jour-là, je saurai.
- Que saurez-vous?
- Je saurai ce que je devrai faire en fonction de ce qu'il fera.
- Comment cela?
- Le maître me le dira.
- À quel signe reconnaîtrez-vous qu'il est le maître? Je veux dire, à quoi le reconnaîtrez-vous. À son chapeau pointu ou son costume de pingouin, à sa belle stature ou encore à ses mimiques...
- Il me le dira.
- Et vous le croirez sur parole?
- Selon les circonstances, oui.

mardi 7 décembre 2010

Visiteur

- Que suis-je pour vous pour que sans cesse vous me visitiez ?
- ...
Ce que je suis vous ne le saurez jamais. La moindre parcelle de ce qui vous paraît n'est que le reflet infime d'un tout que jamais vous ne connaitrez.
- Telle n'est pas notre prétention...
- Quelle est-elle alors?
- Il n'y a nulle prétention à poser des questions et à tenter d'y répondre...
- N'essayez pas de jouer les héros, vous n'en avez point l'origine. Le mieux que vous puissiez faire serait de vous souvenir.
- Nous souvenir de quoi?
- De ce qui vous a amené ici.
- Dans cette situation?
- Voyez comme vous savez luire. Un tout petit éclat et tout s'illumine... Il me semble que vous pourriez en faire notre profit et me dire quel était ce bruit dont vous me parliez tantôt.

lundi 6 décembre 2010

Bruissements intimes

- Sire, ce bruit a la particularité de nous accompagner dès notre naissance et jusqu’à notre mort.
- Je n'entends rien à ce que vous dites.
- Je le comprends fort bien.
- Vous voulez arguer de votre supériorité! C'est là un jeu bien dangereux...
- Sire, si vous voulez que je puisse répondre à quelques questions, il faut que pour cela, vous me permettiez de le faire.
- Je vois. Mais je ne puis être sûr que c'est de mon fait que vous vous exprimez... Revenons à ce bruit qui encombre mes oreilles. Quelle en est la cause.
- Sire, si vous me permettez... c'est vous.
- Vous ne manquez pas de toupet! Je crains que le léger déséquilibre qui accompagne votre réponse et votre chevelure ne se répande à tout ce qui surplombe votre cou. En ce cas, le monde entier, c'est-à-dire ma cour, pourra jouir à volonté du spectacle de votre belle intelligence, qui sans nulle doute s'étalera, là devant nous, dans toute son étendue et sa magnificence. Je gage que les plus intéressés seront nos amis à quatre pattes qui sans nul doute s'enrichiront de vos pensées...
- Sire je ne parle que de ce qui se produit dans votre corps, sans que le gouvernement de votre majesté n'y puisse rien faire...
- Vous vous enlisez, mon ami...

samedi 4 décembre 2010

De quoi il retourne

- Je ne vois pas de quoi il retourne.
Précisément, c'est de cela qu'il s'agit.
- Mais encore ?
- Vous pourriez, comme tout un chacun, accomplir un acte très simple.
- Lequel ?
- Celui de regarder autour de vous...
- Comment ferais-je ? Vous savez bien que je ne vois pas et que je ne connais que ce que je puis sentir de mes doigts, de mes mains ou de mon esprit.
- Il en est ainsi pour chacun de nous, mon Bon Seigneur. Il est temps pour vous de l'apprendre.
- Quoi donc ?
- D'ouvrir les yeux
- Vous êtes bien dur avec moi...
- Cessez de gémir et préparez-vous.
- Comment cela?
- Il ne tient qu'à vous de le découvrir.
- Je ne le puis maintenant. Quel est ce bruit ?

mercredi 1 décembre 2010

Points cardinaux

Afin de voir tous les points des cardinaux, exactement en rapport avec toutes les parties orientales du Levant, cette inconnue frémissante peut, en bienséance partagée entre les ordres qui sont en étroit accompagnement et les flatulences des esprits égarés, inspecter les étudiants bien réglé spirituellement, en plein travail de perfectionnement. L'ardeur était si forte, le feu brûlant de ses veines traversent son ciel et ses étoiles se transmettent comme une aile s'envolant au soleil qui se lève. Lèvres entrouvertes, sous les cendres, le portrait déchu creuse, fouille vainement le miroir évident où règne un sublime abandon et où le visiteur ne peut que chercher le repos régnant enfin sur sur le droit chemin des égarés.