jeudi 2 janvier 2014

La fragilité d’un voyage...

Avant que n'existent la mer, la terre et  le ciel
qui couvre tout, la nature dans l'univers entier
ne présentait qu'un seul aspect, que l'on
nomma Chaos. C'était une masse grossière
et confuse, rien d'autre qu'un amas inerte,
un entassement de semences de choses,
d'éléments divisés et mal joints.

Ovide


Avant que n'existent toutes choses, images, mots phrases et récits recouvrant le sol devenu inerte, le temps jusqu’alors immobile, ne faisait que rêver, penser et s’interroger:
- Qu’étais-je avant cela et que serais-je demain?
Je ne puis voir de moi que les transformations successives que j’impose à ce grand tout qui ne peut exister sans moi et qui me raconte...

















La fragilité d’un voyage par l'image rejoint la fragilité de l'instant par le fait qu'ils sont insaisissables ou indéfinissables, c'est-à-dire infinis. Chacun de nous verra les images à sa façon… Une image pourrait n'être qu'une sorte de déséquilibre, une perturbation de la durée, qui annoncerait ce qui s'est passé ou ce qui va, ou peut se passer dans une interrogation qui exprime l'incertitude. On ne sait pas, on ne peut savoir ce qui va se passer.
On ne peut que le deviner ou le souhaiter...