
dimanche 13 avril 2008
samedi 12 avril 2008
Longue attente
vendredi 11 avril 2008
Retour

Marcel se laisse gagner par une sorte de mélancolie dont il peine à reconnaître les contours. Il se sent seul et ne sait ce qu'il doit faire. Une partie de lui-même le pousse à retourner vers le cirque dont il croit se souvenir et que Sacripant lui vante sans vergogne.
Marcel, reprend son souffle, le perd, à nouveau encore le reprend suivant le rythme de son instrument et tel l'Écclésiaste chante en son cœur :
- Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Mais à quoi bon voyager si personne ne vous attend ? Le cirque, comme le soleil, se lève, comme lui il se couche et moi je soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau et où, il y a trop longtemps, je me suis levé...
Tout le monde va au cirque et le cirque n'est point rempli !
Et voici, c’est encore là une vanité.
"Tout ce qu'il y a de bon,de grand, de généreux, d'indépendant chez l'homme s'émousse peu à peu, se rouille comme un couteau resté sans usage. Le mensonge devient vertu; la platitude, un devoir. S'enrichir, jouir du moment, épuiser son intelligence, son ardeur, son énergie, n'importe comment, devient le mot d'ordre des classes aisées, aussi bien que de la multitude des gens pauvres dont l'idéal est de paraître."**
** La morale anarchiste, Pierre Kropotkine (1889)
mercredi 9 avril 2008
Sans répit vers l’horizon

mardi 8 avril 2008
lundi 7 avril 2008
Les remous de la barge
dimanche 6 avril 2008
Ombres trompeuses

Dans celle de mes yeux
Qui jamais ne ménagent
Au fond de mes images
Les remous de la barge
Recèlent des ailes où nage...

"L'âme est-elle un réceptacle de faits vrais? Ou les prétendus faits vrais sont-ils seulement les ombres trompeuses de nos histoires?"*
samedi 5 avril 2008
vendredi 4 avril 2008
Resistência!

Membre Éminent de la Grande Commission du Souvenir, Marcel n'avait eu aucune peine a oublier tout ce qu'il avait vu et vécu durant sa jeunesse. La mode était alors à l'embellissement. Pour cette raison, alors même que tout eut pu se résumer à quatre mots: sinistre bain de sang, cette journée funeste fut appelée: Le matin des Accords hédonistes...
Marcel:
- Je pense que je n'étais pas disponible pour ce temps-là...
Il lui arrivait encore de penser que tout cela n'avait été qu'un mauvais rêve dont il se devait de douter au même titre toutes pensées et sentiments. - Tout cela n'est guère raisonnable, et pourtant ce "tout" revient sans cesse, comme un cœur d'où le sang reflue et comme la vague ne cesse de submerger la plage.
jeudi 3 avril 2008
Norme

et à ne rien hasarder qui soit une hypothèse.
«Je vois alors que le caractère propre d'une morale commune réside moins dans l'importance idéale des principe qui l'animent que dans la norme d'une expérience qu'il est possible de calibrer.»

mercredi 2 avril 2008
Opinion

«S'il est un fait étrange et inexplicable, c'est bien qu'une créature douée d'intelligence et de sensibilité reste toujours assise sur la même opinion, toujours cohérente avec elle-même. Tout se transforme continuellement, dans notre corps aussi et par conséquent dans notre cerveau. Alors, comment, sinon pour cause de maladie, tomber et retomber dans cette anomalie de vouloir penser aujourd'hui la même chose qu'hier, alors que non seulement le cerveau d'aujourd'hui n'est déjà plus celui d'hier mais que même le jour d'aujourd'hui n'est pas celui d'hier ? Être cohérent est une maladie, un atavisme peut-être ; cela remonte à des ancêtres animaux, à un stade de leur évolution où cette disgrâce était naturelle.»*
Solitude

Tant d'années sont passées et pourtant le souvenir de ces piquets et de la capture des errants est encore si fort que Marcel ne peut douter de sa réalité.
Marcel:
- Je ne peux mettre en doute ce qui est ma mémoire sans risquer de sombrer dans l'oubli. N'y-a-t'il qu'un choix possible: "La Palisse ou Don Quichotte".**
** Le mythe de Sisyphe, Albert Camus
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