
Baruch et Félicien se promènent dans les arcanes du temps, miroirs polis par les perpétuels et invisibles recommencements. Les mots et les images remplacent d'autres mots et d'autres images. La trame se noue pendant que les drames se déroulent. Du robinet déficient sourd une source timide dont la musique rend fou. Du plafond coulent, métronome exigeant, de lourdes gouttes de sang. De la bouche des hommes naissent des histoires qui ne peuvent se transmettre sans que l’infini n’en prenne sa part. De la pensée obscure du bouc jaillit une lumière.
- Nous sommes fait pour nous entendre!
Baruch et le petit bélier poursuivent leur conversation. Voyageurs immobiles, turbulents enfants du labyrinthe en quête de nouvelles frontières à traverser.
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