dimanche 30 janvier 2011

Une pensée s’est perdue dans un arbre nu, assouvie d’un sourire. Sur son écorce meurtrie des yeux s’ouvrent et cherchent en vain leurs pareils. Se déploient des bourgeons, petites colonnes dressées au hasard des regards. Des souvenirs figés, mordus par le gel, asséchés par les vents se mettent en vain à s’ouvrir sans fin.
Sur la plaine figée s’est dressée une montagne.

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