jeudi 31 mars 2011

Pensée perdue dans un arbre vide et nu. Ouvertes au plein ciel, racines pleines de sourires. Sous le cortex, yeux hors de vue cherchant en vain leur genre de plein champ. Dévoyés, reins sans pudeur déployés, de petites colonnes de sève corsetées se soulèvent, éprises de l'occasion. Les prises de vues étalent sans retenues leurs écorces soudées. Cadrées sous de sombres nuages engoncés, quelques lumières se déploient et se retrouvent assises, chevauchant le funambule horizon.

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