mercredi 11 mai 2011

Le pouvoir d'attraction n'est point négociable. Le besoin se fait sentir dans ce qu'il a de plus haïssable après avoir été ce qu'il y eut de plus jouissif. Ah! l'odieuse liberté, bataille sauvage, tourbillon engageant, miroir infini qui ne se montre qu'à l'envie de celui qui s'y projette. Charmeurs et charmés, tour-à-tours s'y enferment. Ainsi, de ce spectacle sacré, ne reste plus qu'un seul point: le surgissement impromptu de la fuite. La tête du nageur oublie peu à peu ses extrémités.

Aucun commentaire: