
Je reprends donc la suite de mon récit:
"À peine fus-je arrivé à la sortie du chemin souterrain, que jettant les yeux sur la vaste campagne qui s' offroit à mes regards, je fus frappé d' un étonnement que je ne puis mieux comparer qu' à l' admiration où seroit un aveugle né qui ouvriroit les yeux pour la premiere fois : cette comparaison est d' autant plus juste, que tous les objets me parurent nouveaux, et tels que je n'avois rien vû de semblable".
Guillaume Hyacinthe Bougeant,
Voyage du Prince Fan-Federin dans la romancie
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