samedi 9 juin 2007


Victor-Hugues fait face bravement au changement qui s'opère en lui-même.
- Mes oreilles prenaient formes encourageantes, je devenais très savant de ce que jamais auparavant je n'entendis et qui ne ressemblait pas à des savantes, insociables et inutiles pensées. Ma tête, pleine de ces pensées fausses, approchait de la sage et élégante noblesse des Maîtres anciens: "je comprenais, ainsi que Voltaire, que la satire, quoique semée de traits charmants, n’est que le caprice d’un être obscur qui n’a de frein ni dans ses moeurs ni dans son style." C’est un des progrès de la raison suprême qu’un être ne soit plus idolâtre de soi-même, et qu’il sache se rendre justice. Qu’il me soit permis d’entrer ici avec vous dans le fondement même de tous les êtres et qu'il me soit aussi permis d'opérer au même lavement salvateur que je me suis administré à moi-même. Tout doute sera emporté dans les flots troubles de la déraison. Il est temps de mettre un terme à cette accumulation malodorante et crispante. C’est ainsi que je pourrai contribuer au progrès de chacun.
"J’aimerais mieux prononcer devant vous un discours utile qu’un discours éloquent":
Une étude, rapidement menée auprès d'un nombre important de volontaires et dirigée par moi-même, tendrait à démontrer que l’ablation des oreilles et d'une certaine part du cerveau augmente le risque de développer une brusque et définitive surdité. Les résultats de l'étude laisseraient aussi croire que plus le ou la patiente est jeune lors de l’opération, plus l’accroissement du risque est important. Je crois très sincérement que ce phénomène est peut-être dû à la diminution progressive du taux de participation active d’un certains nombre de neurones contaminés par les mauvaises pensées qui résultent de cette étude. Des substances inconnues contribuant entre autres à protéger le cerveau contre la démence apparaissent et mettent en péril un nombre croissant de spécialistes réputés dont la diète est riche en gras saturés. Leur nombre, très élevé et en constante augmentation, constitue un risque supplémentaire de développer un trouble cognitif, voire une démence fort préjudiciable à l'ensemble de notre communauté, ânes, moutons, chiens, bergers et loups confondus.

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