mardi 31 juillet 2007

Antio Pavlos*


Je ne sais d'où vient le pont, ni où il mène, mais tous nous y marchons...

- "Sur quel rivage, écrit Francesco Sassetti, la Fortune nous fera accoster, je l'ignore, en voyant les bouleversements et périls où nous sommes et hors desquels "on" veuille nous conduire jusqu'au port du salut. Mais quel que soit mon sort, j'ordonne et j'exige, si vous voulez que je parte content, que vous ne refusiez sous aucun prétexte de revendiquer mon héritage, et même si je devais vous laisser plus de dettes que de bien, je veux que vous viviez et mouriez sous la même Fortune, parce qu'il me semble que tel est votre devoir. "
Marsile Ficin, pourrait lui répondre :
- "Il est bon de combattre la Fortune avec les armes de la patience et de la magnanimité; mieux de se retirer et de fuir une telle guerre, dans laquelle seul le plus petit nombre est victorieux, et ce au prix de fatigue d'esprit et de pénibles efforts. Le mieux est de faire la paix avec elle et de passer trêve en conformant votre volonté à la sienne et d'aller de bon coeur où elle nous envoie, afin qu'elle ne nous y envoie pas de force. Nous ferons tout cela si s'accordent en nous la patience, la sagesse et la volonté."


* "On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où l'on dit adieu à ceux qui restent."
Véra de Talleyrand-Périgord

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