mardi 25 novembre 2014

Tourne les têtes


Tel un tourbillon d’un bout à l’autre de lui-même, Auguste, aussi loin que son regard puisse le porter,  ne voit rien. C’est un crépuscule dont je ne sais qui de la nuit ou du matin se lève. Sur la crête des nuages, rien ne peut y être distingué.
- La tête me tourne sans savoir qui la fait tourner...



Chaque sens de l'écriture peut être lu de façon indépendante. Chacun, selon sa position, verra ce qu'il peut. C'est pour cela qu'Auguste, sans aucun effort, multiplie les points de vue. Je ressens aujourd'hui avec le plaisir des sens ce qui demain m'enchantera par le souvenir.