dimanche 31 juillet 2016

31juillet 2016

Divine providence
 Épisode 201


– Ce sont les hommes qui font les faits
et donc pour connaître les faits il faudrait connaître les hommes
et connaître les hommes n'est point chose aisée.
Les faits sont là, l'histoire est là, il ne reste plus qu'à l'écrire!
Comme disait, à peu près, Rouletabille... 
– Je vous fait remarque...
– Laquelle?
–  L'histoire que l'on écrit après ne peut être l'histoire qui se déroule.
– Et pourquoi donc
– C'est une question de temps.
– Le temps qu'il fait?
– La fécondité de l'esprit, tout comme le ciel,
est dépendant du mouvement des astres...


Tout comme l’abaissement du niveau du mercure du baromètre annonce la chute de la pluie, quand la main ne peut contrôler, la chute n'est plus loin et la boule va s'en retourner vers tout ce qui dans le passé s'est dissous... en cet état la construction du sens est quelquefois bien ardu, que soit le point de vue, celui de l'auteur et celui du lecteur.
Les séquences et les images défilent, au sens poétique, un tissu qui se défait et dont le fil s'échappe comme le fil d'une histoire jusqu'à ce que l'imagination recommence immédiatement à reproduire, à retisser: des sens qui demande à ses lecteurs-auteurs de suspendre l'inévitable processus de référence individuelle, dans le meilleur des cas, collective pour le plus grand nombre. 



 

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