samedi 5 mai 2007

Cul-de-sac


"Dès que s'allume dans un royaume ou une république ce feu violent et impétueux, on voit les magistrats abasourdis, les populations épouvantées, le gouvernement politique désarticulé. La justice n'est plus obéie ; les métiers s'arrêtent ; les familles perdent leur cohérence, et les rues leur animation. Tout est réduit à une extrême confusion. Tout est ruine. Car tout est atteint et renversé par le poids et la grandeur d'une calamité aussi horrible. Les gens, sans distinction d'état ou de fortune, sont noyés dans une tristesse mortelle... Ceux qui hier enterraient aujourd'hui sont enterrés... On refuse toute pitié aux amis, puisque toute pitié est périlleuse..." *
Il est revenu. Nous ne l'avions pas élu. Il s'est imposé sans problème. Était-il la solution et la cause réunie ?
Nous n'avions plus qu'une porte à laquelle nous ne pouvions échapper.

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