jeudi 25 juin 2015

25 juin / Poésie dangereuse




– Voulez-vous entendre quelques extraits de la poésie que me récite mon maître?
– Je vous en prie.

– "L'arbre de la tristesse ne le plante pas dans ton cœur
Relis chaque matin le livre de la joie,
Tu peux boire du vin et servir tes penchants.
Notre temps, notre vie, le ciel nous les mesure."

N'avez donc point peur que cette sorte de poésie paraisse impurs à ceux qui ...
– Chut, ne prononcez pas leurs noms.
– Et pourquoi ne faut-il point prononcer leurs noms.
– Parce que c'est cela qui les fait exister.
– Voulez-vous dire par là que sans notre nom, nous n'existerions pas?
– C'est cela, d'un certain point de vue... Il n'en est pas moins que cette sorte sorte de poésie, par les temps qui courent...
– Les temps ne courent point et la poésie est immortelle. Voulez-vous que je vous raconte la suite?

Aucun commentaire: