mercredi 13 février 2008

Où il s'avère que Sacripant est prince de Ruffle Bar

Résumé:
Sans le savoir, "Sacripant 1er", auto proclamé, n'est pas le fruit du hasard. Bien que chien de rue, sans domicile fixe et sans collier, il est réellement fils de roi. Bien que sa propre vie, comme toute existence, contienne une part d'irréalité qui nous fera adopter le conditionnel, il serait plus précisément le fils du "roi de Ruffle Bar" qui est le nom d'une petite île déserte non loin de New York.
Pour l'édification de nos lecteurs, il nous a paru judicieux, pour une fois, de démontrer que des ouvrages à l'apparence facétieuse recouvre une réalité qui, quand on parvient à la regarder de près, semble irréelle tant elle s'apparente à la farce.

"Il s'agissait d'un chien policier, rapporte le New York Time, lui-même rapporté par Edward T. Hall. Ce chien qui n'avait pu être observé qu'à distance et qui avait subvenu à ses besoins pendant environ deux ans, qui semblait en bonne santé et aurait probablement survécu, sauf accident, dans son état semi-sauvage jusqu'au terme assigné par la nature. Pourtant quelque âme bienpensante apprit l'existence du chien et en fit part à la société protectrice des animaux, ce qui eut pour effet mettre en branle toute la machine bureaucratique. Le «roi» ne pouvant être approché, on dressa un piège.
Voici ce que rapporte le «New York Times» (février 1970):
«... chaque jour une vedette de police par de Sheephead Bay pour Ruffle Bar, la petite île déserte et marécageuse où se trouve le chien. Chaque jour un hélicoptère de la police survole l'île pendant plus d'une demi-heure.»
Un compte rendu radiophonique diffusé à l'époque racontait comment l'hélico harcelait le chien en de vains efforts pour «l'attraper» ou se laisser voir de plus près. L'insoumis, contre toute attente, refusait de se laisser «prendre au piège». On rapportait que la police l'avait trouvé en «bonne forme». Lorsqu'on les interrogea, les représentants d la Société protectrice des animaux déclarèrent :
- Lorsque nous aurons attrapé le chien, nous le ferons examiner par un vétérinaire et, s'il est en bonne santé, nous lui trouverons de bons maîtres."
Si cette histoire avait été un rêve ou un mythe, et non un fait vécu, son interprétation ne ferait aucun doute. Son contenu manifeste et son contenu latent sont tous deux parfaitement clairs et expliquent peut-être que ce fait divers ait connu un retentissement national.*


* Cette histoire est relatée dans le livre "Au-delà de la culture" de Edward T. Hall.
Certains propos sont attribués à un représentant de la Socété protectrice des animaux américaine (ASPCA, American society for the prevention of cruelty to animals).


Sacripant


Sacripant Ier:
- Comme chacun peut se l'imaginer, la vie du «Roi de Ruffle Bar» ne ressemblait en rien à un conte de fée. Heureusement pour notre nouvel héros, Sacripant Ier, personne ne sut jamais qu'à l'ombre des marécages vivait la Reine de Ruffle Bar. Et quand, après que la "longue traque" eut abouti, le Roi de Rufle Bar fut emmené en bateau pour son triste destin new-yorkais, personne ne vit et rien ne fut relaté dans le New York Times, que la jeune et belle compagne de mon père, ma future mère, nageait dans le sillage du bateau dans lequel il était retenu prisonnier. C'est ainsi qu'elle découvrit New-York et qu'elle du, à son tour, en sens inverse de celui de mon père, s'adapter à un nouvel environnement: celui des hommes que jusque là elle ne connaissait pas.

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