vendredi 19 novembre 2010

Festoiement & autres miettes

L'heure serait au chapitre des plaisirs. Les mains se perdent et cherchent en tâtonnant les monts et les gorges de ces terres inconnues en diversifiant les poses. Flamboyantes manipulations et rudes implantations se succèdent au rythme langoureux des plaintes et des souffles qui se disputent les faveurs du silence. La vie à la cour ne peut être étalée sans rémission. Dans le crâne de l'artiste, son pinceau, fièrement dressé, obture la fuite qui mène à son cerveau. Le maigre plumet flotte piteusement au dessus de la mêlée. Sur la page adjacente l'histoire se raconte.
- De bon matin me suis levé. Me vint à l'idée la chose suivante: Qu'en est-il vraiment de mon engagement? Quel meilleur sentiment pour un commencement? Me voilà pleinement ragaillardi par une quête infinie. De pas pas je vais rejoindre sans délai ce souverain avec qui je festoie mais que je ne connais guère plus que le quignon de pain rabougri qui me sert de déjeuner.
- Sire , je vais vous dire sans médire ce que je sais. Il n'est point de lumière sans contrepartie, ainsi je vous prie de faire preuve de patience quand cette obscure partie pour un instant vous sera présentée. Il n' y a aucun doute pour qu'après quelque durée, de lassitude elle ne s'en aille.

Aucun commentaire: