mercredi 5 octobre 2016

5 octobre 2016





... ces enfants que nous devrons bien appeler par un nom...
– Je m'appelle Thomas et toi?
– Je ne le sais pas.
– Ton papa et ta maman t'ont bien donné un nom?
– Je ne sais pas...
– Forcément... 
– Forcément, c'est cela. C'est justement de cela qu'il s'agit. De la force...
La plupart du temps les enfants ne voient rien de ce qui se passe autour d'eux. C'est ce qui les protège... Enfin c'est ce que l'on dit. Et rien n'est moins sûr et même s'ils savent, sans avoir appris, se construire un monde dont très vite on dira qu'il est à part. Sans lien direct avec la réalité. Un monde dont ils ont la possibilité d'être les auteurs en même temps qu'ils en seraient les acteurs. Un monde dont ils capteraient les "forces" pour en faire "autre chose",  dont l'erreur serait de croire qu'il est "ailleurs" ou "irréel".

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