« Son apologie du système capitaliste et de la philosophie libérale*, à visage découvert et sans réserve, s’appuie sur la conviction que, grâce à ce système, ont été rendu possibles dans le monde la liberté, les droits de l’homme, la justice sociale et la prospérité (...) qui “arrache l’homme au crétinisme de la vie rurale”, diminue la mortalité enfantine, éleve le niveau de vie des masses, popularise la culture et, pour la première fois dans l’histoire ramène les inégalités économiques et sociales à des proportions humaines. »
Mario Vargas Llosa, Contre vents et marées, Arcades Gallimard
* Carlos Rangel, Le Tiers-mondisme, Éditions Monte Avidan
– À vrai dire, je ne sais qu’en penser...
– Croyez-vous qu’il puisse y avoir d’autres proportions possibles ?.. ou alors...
– Ou alors?
– Ou alors ces proportions seraient liées au langage...
– Je ne comprends rien à ce que vous racontez.
– Je crois que les hommes voient le monde non pas comme il est...
– Comment pourraient-ils le voir autrement ?
– Je crois sincèrement qu’ils le voient tel qu’il se le racontent et de telle manière que le récit corresponde aux canons de leurs manies classificatrices...
– Toujours selon leurs points de vue?
– C’est cela...
– Le point de vue du vainqueur?
– Cela, c’est certain...
– Pour le moment...
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