jeudi 30 novembre 2006

La très véridique histoire du colonel Ortho (43)


À peine nous remîmes nous à bouger que ce fut celle dont nous nous étions le plus approché qui s'immobilisa. Un léger chant émanait de sa lumière. Je ne pus réprimer un frisson quand Fidèle me décrivit à sa manière le visage de ce monstre. Les cicatrices aux coins de la bouche, celle à la base du cou, ce sourire énorme, pas de doute : Le Souriant nous avait suivi jusqu'ici...

La très véridique histoire du colonel Ortho
Aux éditions "Parcere subjectis et debellare superbos"*

*Virgile, Énéode, liv. VI

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