lundi 13 novembre 2006

La très véridique histoire du colonel Ortho (19)


Le souffle s'éloigne aussi, la boule monte de l'estomac, le corps descend, la bouche s'ouvre. La tête résonne. Qu'est-ce qui bat si fort contre les parois ? Le corps n'a pas soif n'a pas soif mais prend l'eau, toute l'eau. La tête se brouille. Elle se met à flotter. Le souffle s'inverse. À ce point précis le corps entier flotte, libéré. Les images reviennent. Blondine est là qui émerge... Il lui parle... Elle m'appelle ! Son talon touche le fond. Aspiré vers la lumière son corps libéré ondule.

La très véridique histoire du colonel Ortho
Aux éditions "Souffle, profondeur et mascarade"

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