vendredi 19 janvier 2007

La très véridique histoire du colonel Ortho (269)


Le lendemain, comme à son habitude, mon compagnon avait disparu. J'étais seule avec le nouveau venu. Je décidais de l'interroger sans détour. Je plantais mon regard dans le sien, ce qui je crois le mit mal à l'aise. Il baissa les yeux, stupéfait, je pense, par ma franche présence... Il gesticulait sans cesse, sans doute en proie à un trouble, un combat intérieur que je ne pouvais comprendre...
Quand je lui demandais qui il était, il me répondit, après avoir réfléchit longtemps, ce qui finit par mettre à mon tour, mal à l'aise...
- Je n'en sais rien !
Et il ajouta, sans prendre la peine de réfléchir plus longtemps :
- D'ailleurs, je ne sais rien...

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