jeudi 25 janvier 2007

La très véridique histoire du colonel Ortho (285)


La vie sur l'île pourrait, pour un esprit pressé et exigeant, sembler lointaine, répétitive et monotone. Il n'en était rien. Le temps passait à une vitesse faramineuse. Personne n'était à l'abri d'une surprise déstabilisante. Ainsi Socrate aimait à se promener sur la plage. Il aimait parler, écouter le vent s'engouffrer dans ses oreilles, réveillant aux passage d'anciens discours qu'il pouvait dans un moment de recul et de paix profonde, remanier et dire à nouveau. Il parlait à la mer, et selon la direction du vent, elle lui répondait de manières très diverses. Il en regrettait de ne pas savoir écrire...

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