jeudi 23 octobre 2008


Baruch tend la main vers le petit bouc
- Aucun de nous ne se souvient de l’entier de son temps, à plus forte raison du temps des autres. Celui-ci n’est disponible que s’il y consent. Tout à l’heure tu as pénétré dans le mien. Tu me dois donc un instant du tien…
Le petit bouc frémit à nouveau.
- Cesse donc d’être inquiet, je ne te veux pas de mal. Je connais très bien toutes les histoires qui circulent sur mon compte et le tien. Elles sont toutes fausses, mais je les aime bien. Elles m’amusent et me protègent. Qui es-tu ?
- Qui veux-tu que je sois ?

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