jeudi 9 octobre 2008

Porte

"Car les chants arrachés à l'âme trop brûlante
Les accents bégayés par la bouche tremblante
Tantôt frappés de mort et tantôt couronnés
Au gouffre de l'oubli sont toujours destinés"

Goethe, Faust, Prologue sur le théâtre

- La porte du taudis que j'habitais et qui avait préservés ces touchants secrets ne s'ouvrirait ni ne se refermerait plus jamais. Elle m'obligeait, dans un seul et même mouvement à m'élever et me prosterner à la fois.

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