lundi 20 octobre 2008

Soyeux mirages



« ...l'homme, distingué des autres animaux dont la tête est inclinée vers la terre, put contempler les astres et fixer ses regards sublimes dans les cieux. Ainsi la matière, auparavant informe et stérile, prit la figure de l'homme, jusqu'alors inconnue à l'univers. »

Ovide, Métamorphoses, Livre 1


Loin, très loin de lui, Baruch, dans la lumière du couchant, regarde les miroitements soyeux et aveuglants qui se jouent des formes et de ce qu'elles contiennent.



Devant eux, la langue pendante, chancelant sur ses quatre pattes, un petit bouc au souffle tranchant, en de lentes hésitations, relève péniblement la tête et marche vers eux.

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