vendredi 17 février 2017

17 février 2017

« En vérité, on dirait qu’ils conçoivent l’homme dans la Nature comme un empire dans un empire. Ils croient, en effet, que l’homme trouble l’ordre de la Nature plutôt qu’il ne la suit, qu’il a sur ses propres actions un pouvoir absolu et ne tire que de lui-même sa détermination. Ils cherchent donc la cause de l’impuissance et de l’inconstance humaines, non dans la puissance commune de la Nature, mais dans je ne sais quel vice de la nature humaine et, pour cette raison, pleurent à son sujet, la raillent, la méprisent ou le plus souvent la détestent: qui sait le plus éloquemment ou le plus subtilement censurer l’impuissance de L’Âme humaine est tenu pour divin. »*

 




 Vu de l'extérieur, il pourrait sembler que Platon parle tout seul.

– Il n’y a pas de différence entre mon expérience, mon travail et ma vie. Tout ce que je fais de mes mains ou avec mon corps est ma vie. Tout ce avec quoi je suis en relation est part de moi-même. Il n’est rien de lointain que je ne puisse atteindre. Si ce n’est avec mes jambes ou avec mes mains cela sera par l‘esprit. Mais ce voyage sera aussi réel que ces pieds, mes jambes ou mes mains et il sera loin d’être une abstraction.





* Spinoza, Éthique, livre III, préface

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