lundi 13 janvier 2020

(13) Entre


« En fait, la vérité que Nietzsche évoque sans l'atteindre réside dans l'idée qui surmonterait toutes ces pensées fragmentaires, en sautant de l'une vers l'autre, et en hissant leur rassemblement au-dessus du quantitatif, voire au-dessus d'une vague complétude indéfiniment complétée, c'est-à-dire plutôt dans une ouverture toujours recommencée vers la vérité universelle qui demeure pourtant inconnue, celle de l'infinité du temps, c'est-à-dire pour Nietzsche celle de l'éternel retour de toutes les choses. Et cette vérité, à peine dicible, ne sort pas seulement d'une métaphore, d'un puits profond, mais d'un jeu éternel entre ce qui donne et ce qui se retire, entre ce qui crée et ce qui détruit, entre ce qui dépense...»

Claude Stéphane Perrin 




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