vendredi 7 mars 2008

Les Errants

Résumé:
Marcel a repris son chemin. Afin que nul ne puisse le reconnaître, ce qui est fort improbable, il ne dit plus son nom. Dorénavant il s'appelle l'Errant.

L'Errant,pour lui-même:
- Quel est-donc cet homme étrange?


L'Errant, s'adressant à l'autre Errant:
- Qui est cet homme?
L'autre Errant:
- Personne ne le sait. Il parle, mais ne fait pas attention à ce qu'il dit. S'il se sent encouragé, il ne cesse d'aligner des phrases qui ne veulent rien dire.
L'Homme Géant, ou Homme Montagne au bonnet blanc, sera bientôt appelé Baralipton:
- Sans inquiétude, malin qui s'est tu, malin qui sait tout. Malin qui sait tours demain.
Il ment, sûr et tue du matin jusqu'au soir. L'âne ânonne et non la nonne. Ne parle d'âne, ni d'âme, ni dame, ah non, car si l'âne nomme ce qu'ici passe, c'est que là ne passe âme qui vive. Cependant ce qui s'y passe n'est pas sans âme: le paon danse. Et sur le pont, comme sûr, le paon, l'on y danse. En passant, le pas dense passant qui lui s'en passe. Pas sens inquiets, tu demeures au malin matin sans m'atteindre.
Les mots sont ennuyeux à rire. Pas de libre articulation. Je veux avoir été bien avant l'automne, le chemin qu'a pris ce matin.
Entendez-vous, caprice au loin qui tonne? Haine m'étonne et ne m'étreint.

- Mais que fait-il?
L'Errant:
- Il bâtit le piège.
L'autre Errant:
- Quelle sorte de piège?
L'Errant:
- Une illusion.

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