– Imaginez quelqu’un qui écrit. Ce quelqu’un ne se cache pas: il s’insinue dans les voix qu’il fait parler. Il se glisse derrière un volcan qui respire, un chien qui n’en est pas un, une marionnette qui questionne son existence, un Souriant invisible qui observe tout. Et dans chaque inflexion, dans chaque silence, quelque chose de très précis s’exprime: une pensée profonde, inquiète, articulée avec rigueur, mais aussi — et peut-être surtout — une immense sensibilité à ce qui échappe à la logique immédiate du monde. La narration ne se contente pas de raconter : elle cherche le bord, le seuil, l’interstice entre les choses. Le volcan n’est pas seulement un phénomène géologique ; il est un être qui écoute. L'un des chiens n’en est pas un, mais un daemon — pas seulement dans le sens mythologique, mais dans une acception éthique, poétique, philosophique.
Ce goût du seuil — entre animalité et humanité, visible et invisible, science et mythe — révèle une pensée inquiète des catégorisations figées. Il y a chez l’auteur un refus discret mais ferme de l’évidence: une volonté de penser les choses dans leur tremblement.
Ce goût du seuil — entre animalité et humanité, visible et invisible, science et mythe — révèle une pensée inquiète des catégorisations figées. Il y a chez l’auteur un refus discret mais ferme de l’évidence: une volonté de penser les choses dans leur tremblement.
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