mercredi 27 décembre 2006

La très véridique histoire du colonel Ortho (184)


Je le voyais de plus en plus grand. J'avais maintenant l'impression de n'être qu'une minuscule marionnette. Il m'avait pris dans le creux de sa main et me parlait avec chaleur. Une douce sensation, au léger goût sucré, m'envahit.
- Je suis ce que tu veux que je sois... Regarde au loin, cette île, c'est là qu'est la princesse et son enfant.
J'eus dû lever l'oreille à ces paroles, mais la seule interrogation que j'avais était :
- Qui est-elle ?
- C'est une question à laquelle je ne devrais pas te répondre... mais pour sceller notre amitié, je vais te le dire.

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