samedi 30 décembre 2006

La très véridique histoire du colonel Ortho (212)


Les langues délièrent. J'en appris plus que je ne l'espérais. Il fallait que je trouve un moyen pour ne rien oublier de ce que j'entendais. Cela me paraissait tellement hors du commun que je me mis à écrire. En agissant ainsi, j'avais l'impression que je pourrais influer sur le cours des événements et ainsi mettre fin à cette fuite qui commençai à me peser. Pour commencer je me mettais dans la position de celui qui écrit et non plus dans celle ou la personnage subit ce qui est écrit. Le plus curieux était que l'idée n'était pas venue de moi. Aussi curieux que cela puisse paraître, c'était celle de l'enfant. Il n'était pas que farceur... ll eut aussi l'idée d'utiliser de la cendre de notre feu à laquelle il mélangea un liquide un peu moins salé que l'eau de mer et que je ne nommerais pas...

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