
Depuis sa remontée le Colonel n'était plus le même. Souvent il avait le regard absent qu'ont les enfants quand ils sont seuls. Les discussions qu'il avait avec son chien appartenaient à un temps qui ne compte pas.
- Pourquoi est-ce que tu obéis à ton maître ?
- Parce que sans lui je ne serais rien.
- Tu n'as jamais penser à t'enfuir ?
- Oui , j'y pense souvent, mais que serais-je sans lui ?
- Tu serais ce que tu es au plus profond de toi-même....
- Mais ce que je serais, je le suis déjà...
La très véridique histoire du colonel Ortho
Aux éditions "Donec eris felix multos numerabis amicos"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire