samedi 12 septembre 2009


- Monsieur, il faudrait que vous rendiez du côté désastreux de l'existence. Vos sujets, ou en tous cas une grande partie, vit dans une situation dramatique. Ils sont obligés de vivre dans l'ombre et l'insécurité permanente sans autres moyens pour se nourrir que de voler. Leur situation accentuent le caractère parodique de votre cour. Il vivent dans une sorte de demi sommeil où le cauchemar est permanent. Ils déclament à voix basses pendant que vous rêvez tout éveillé. Le fait est que vous devez vous sentir bien seul au milieu de vos rêves, mais si vous acceptiez d'ouvrir les yeux vous verriez que ce qui vous ravit est ce que leur a été ravi.
- Pourquoi se cachent-ils puisque de toutes manières je ne puis les voir.
- Ils ne le savent pas.
- Comment cela ?
- C'est un secret d'État.
- Qui sait cela ?
- Bien peu en vérité, mais pardonnez-moi Monsieur, il me semble que ce serait le moment serait opportun pour vous d'ouvrir les yeux.
- Vous savez bien que cela m'est impossible, mais pourquoi serait opportun en ce moment-ci ?
-Parce que nous sommes arrivés.
- Et où sommes nous arrivés ?
- Là où je voulais vous emmener.
- Le voyage est-il terminé ?
- Non, il ne fait que commencer.

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