Au même instant, en deux univers parallèles mais différents, Don Carotte, probablement sauvé de la noyade par un compagnon qu’il peine à reconnaître, regarde le monde comme une première fois. Rien de ce qu’il connaît n’est plus à sa place et Sang Chaud, par ailleurs… ou autrefois si petit, lui paraît si grand que pour un peu il le prendrait pour un de ces géants d’un autre monde qu’il ne peut s’empêcher de combattre… Était-il déjà en train de payer le prix de son isolement ou son cerveau se trouvait en état de régénération tel que, sans doute, il évoluait vers une raison que jusqu’ici il combattait?
– Serait-il possible que vous soyez celui que je crois que vous soyez?
–Tout dépend de ce que vous croyez… mais sachez que la croyance n’est pas un savoir comme les autres… elle ne garantit point la connaissance…
En ce monde comme dans l’autre, au même instant, comme s’ils se fût mis à l’échelle de l’univers tout entier, le ciel avait rassemblé ses rayons et ce qui eut dû calmer les ardeurs de tous les souffles, au contraire, les souleva en une gerbe telle que les deux mondes, dans un même temps virent arriver de très loin une tempête que nul encore n’avait jamais vu. Sans aucun espoir espoir de pouvoir échapper à ce qui de très loin les survolait, littéralement pétrifiés, les deux mondes aspirés en un même mouvements pensaient intensément. Lorsque de pareils événements se produisent, au lieu qu'un seul résultat se réalise, les deux mondes se séparent à nouveau de multiples univers parallèles où toutes les autres possibilités se concrétisent…

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