vendredi 16 septembre 2016

16 septembre 2016



Sans que la moindre des interrogations n'ait été encore formulée, le symbolisme s'est mis en marche.


Adâne, l’objet de l'étude de Thomas, ne peut être touché, ne serait-ce que d'un doigt... car il est le doigt. Cette incompréhensible maxime, née dans la pensée à présent tourmentée de Thomas ne doit pas nous empêcher de considérer ce qui dans son travail mérite tout notre attention.
 Bien loin des profondes "tristesse du cœur" et des sujets aussi graves que celui du changements structurel des pouvoirs, mais non sans-rapport avec eux, comme il a été dit hier, l’âne possède une queue particulière. Afin que chacun ait la possibilité de comprendre de quoi il s'agit, nous l'engageons à mettre en route, en action, cette incroyable possibilité que chacun de nous possède: l'imagination. Comme Thomas aimait à le dire:
Cela concerne la capacité de mettre en images non pas ce qui n'en a pas, mais tout ce que nous pensons en images et que nous ne savons pas voir. Au repos, bien dans l’alignement de l’axe de symétrie, l'appendice de l'âne est de solide constitution : imposante et bien vertébrée... Il est conçu de façon à ce que les vertèbres diminuent progressivement en harmonie avec les lois de la géométrie, au rythme de croissance prévu, jusqu’au point d'orgue: un panache élégamment pourvu d'une richesse et d'un foisonnement illustrant à merveille un cours d'eau impétueusement maîtrisé pourtant fait de poils souples et résistants, d'une longueur variable mais constante. D’un mouvement puissant, l’animal, en chemin vers l'apaisement, sent monter en lui une puissance qui le surprend à chaque fois et dont il ne connait guère l'origine...

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