"L'omniprésence de l'esprit devenu étranger à lui-même"*
Tout ce "dont les effets varient en fonction des époques"* est là, pour toujours devant nos yeux. Encore faudrait-il que nous apprenions à les voir dans l'infinité des moments et des espaces qu'ils habitent. "Ces moments se meuvent au sein de complexes qu'il faudrait commencer par percer eux-mêmes à jour"*.
– Quel est cet être cher, dont les souvenirs se sont évaporés dès le premier instant où tout ce qui le faisait se mouvoir a changé d'objet, en plein midi, au rythme tourmenté des volutes de l'encensoir et dont le corps et l'image disparaissent sous la terre?
* Théodore W. Adorno, "Théorie de la demi-culture (1959)
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