vendredi 2 septembre 2016

2 septembre 2016



Thomas, sur son arbre, raconte:

Je me sentais bien. Mon esprit s'était fait léger. J'oubliais complètement où j'étais. Je fermais les yeux à moitié, jouant avec la lumière comme je le faisais si souvent lorsque je n'étais encore qu'un enfant et que le monde s'offrait à moi dans tout son émerveillement. Le soleil se dédoublait constamment sans que ma raison ne m'alarme, bien au contraire. Un des soleils projetait une ombre qui m'attirait sans que je puisse y résister. Il suffisait que je lève le pied pour que l'ordre du monde se mit à danser.

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